Le géocaching dans la Vallée-de-la-Gatineau
Une activité pour découvrir sa région et la faire découvrir au monde entier
Tout le monde peut le faire. Il suffit d’un téléphone intelligent ou d’un GPS et la chasse au trésor peut débuter dans la Vallée-de-la-Gatineau et ailleurs sur la planète. S’agit-il de trouver des indices, des trésors? Oui, oui!
« La géocachette, mieux connue sous son terme usuel ”géocaching”, a été inventée aux États-Unis, explique Isabelle Robert, bénévole pour un site Web de géocaching. L’activité a été inventée après la création des GPS civils, plus précis que les GPS militaires déjà existants, et elle est maintenant pratiquée partout dans le monde, sauf en Corée du Nord où les GPS sont interdits », mentionne-t-elle en invitant la population à visiter le site geocaching.com pour en savoir plus.
Si au départ l’activité consistait à cacher un livre ou un papier dans un contenant pour que les gens y inscrivent leur nom et la date à laquelle ils avaient trouvé la cachette, l’activité s’est diversifiée au fil des années. Les adeptes y cachent maintenant des objets qui peuvent être échangés, par exemple.
Où pratiquer l’activité dans la Vallée-de-la-Gatineau?
L’activité se développe de plus en plus. Aux alentours de Montréal, il y a près de 6000 géocaches, mais on en trouve aussi dans la Vallée-de-la-Gatineau. L’automne est d’ailleurs une bonne saison pour pratiquer l’activité qui a aussi pour objectif de faire découvrir des milieux que les géocacheurs jugent magnifiques dans leur région.
Ainsi, le mont Morissette et la Véloroute des Draveurs cachent actuellement des contenants qu’il est possible de trouver avec un GPS. « Pas besoin de s’acheter un GPS : il y a des applications gratuites pour essayer l’activité et nos téléphones intelligents conviennent très bien pour jouer », explique Isabelle Robert.
En payant des suppléments sur certains sites, on a alors accès à des coordonnées de cachettes moins faciles d’accès. « Ailleurs, par exemple dans les Mille-Îles, il y a même des cachettes sous l’eau », raconte la bénévole passionnée. Les caches sont d’ailleurs évaluées selon leur degré de difficulté à être trouvées et le terrain où elles se trouvent. « Il y a des contenants petits comme des piluliers, d’autres caches nécessitent de s’y rendre en kayak ou par escalade, mais plusieurs sont faciles d’accès et même accessibles pour des personnes à mobilité réduite », énumère Mme Robert.
Majoritairement placées sur des terres publiques, on peut aussi trouver des caches sur des terrains privés. Isabelle Robert est l’une de celles qui a caché un contenant devant sa maison. « Il ne s’agit pas d’un sport précis, c’est plutôt un loisir flexible qui se pratique seul ou en famille », mentionne-t-elle. Les règles sont simples et comprennent, entre autres, de laisser la cache à l’endroit trouvé. Certains vont passer 24 h dans une ville pour trouver les caches, alors que d’autres feront 100 km de vélo pour en trouver une seule. Ainsi, le géocaching est une façon efficace de connaître un endroit en tant que touriste, mais aussi, de faire découvrir sa région aux autres, puis de sortir et bouger.
Mme Robert pratique ce loisir depuis 15 ans. En tant que bénévole, elle vérifie les nouvelles caches et leur description, puis juge si elles font du sens lorsque publiées en ligne. En général, les sites indiquent des informations importantes par des icônes. Selon le site, on peut savoir si les chiens sont permis ou si la cache est accessible en hiver, avec une poussette ou en fauteuil roulant, par exemple.
Comme certains trouvaient le jeu trop simple, des variants se sont ajoutés. Certaines caches se trouvent maintenant après avoir complété plusieurs étapes et énigmes, et d’autres ont des objets qui se promènent. Des porte-clefs, par exemple. « J’aimerais que les objets d’ici se rendent en Australie! », rêve la passionnée. Mme Robert participe à des rencontres de géocacheurs. La région de la capitale nationale canadienne, pas si loin de la Vallée, est souvent l’hôte de telles activités. Des groupes se sont aussi formés et se rencontrent au restaurant deux fois par semaine. « Il y a même déjà eu un rallye de Gatineau vers la Vallée », mentionne Mme Robert. Facebook sert d’ailleurs de plateforme aux amateurs afin d’échanger et de se rencontrer.
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