Vandalisme dans les relais des sentiers de VTT
Les bénévoles du Club Quad de la Vallée-de-la-Gatineau ont eu la mauvaise surprise de voir leur relais, situé près de la route 117, vandalisé en début d’été. L’entretien puis les coûts de réparation et de construction de ces relais reposent sur la générosité des bénévoles et commanditaires. Les membres sont-ils au courant?
Désirant sensibiliser autant les usagers des sentiers quad que la population générale, Alain Hébert, bénévole du Club Quad de la Vallée-de-la-Gatineau, a publié sur les réseaux sociaux des photos des dégâts constatés au relais Armand-Lafontaine à Grand-Remous. Il se doute bien que ce ne sont pas les membres des clubs qui ont laissé leur marque, mais bien des malfaiteurs venus d’ailleurs.
« Le relais Armand-Lafontaine est près de la route 117 et des gens sont même allés y jeter des déchets comme des contenants de peinture. Les bénévoles doivent tout ramasser. » – Alain Hébert
Vitres cassées puis télévision jetée au sol et brisée à coups de roches ne sont que quelques exemples des méfaits constatés sur les lieux. Le relais des Copains situé entre Déléage et le lac Murray a aussi subi du vandalisme par le passé. « Au moins une fois par année, ça arrive », souligne Alain Hébert.
« Ces méfaits entraînent non seulement du travail pour les bénévoles, mais aussi des coûts, car les relais des sentiers ne sont pas financés par les revenus des ventes de droits d’accès, comme le pensent plusieurs », mentionne M. Hébert.
« Certains membres nous disent que nos relais manquent d’entretien ou que nous devrions changer le poêle à bois, par exemple. Il y a même une personne qui a pris le temps d’écrire son commentaire négatif sur les murs! Si elle avait pris ce temps pour aider à nettoyer ou passer un coup de balai, ç’aurait été plus utile », souligne-t-il.
« On veut sensibiliser les membres qui profitent des relais en les invitant à dénoncer le vandalisme et à participer à l’entretien. Tout est réalisé bénévolement. Même qu’on paie souvent de nos poches les matériaux nécessaires à la construction ou à la réparation des relais, mentionne le bénévole du Club Quad de la Vallée-de-la-Gatineau. Les subventions reçues par les clubs servent à l’achat d’équipement et à l’entretien des sentiers; pas des installations. »
Alain Hébert croit que les clubs pourraient offrir de plus beaux relais aux usagers si ces derniers avaient le réflexe de penser ainsi : « Ça m’appartient, je vais aider, je vais remplacer une chaise brisée, je vais venir peinturer ou je vais rapporter les déchets. » Pendant la saison estivale, pour éviter les vols, les portes des poêles à bois doivent être enlevées et leurs pattes doivent être coulées dans le ciment!
D’ici à ce que l’entraide devienne coutume dans les relais, le Club Quad de la Vallée-de-la-Gatineau prépare son plan pour surprendre les malfaiteurs et n’hésitera pas à les dénoncer aux autorités. « Pour avoir du cinq étoiles en relais, il faudra du temps ou des droits d’accès à 1000 $ dont les revenus pourront servir à l’entretien des installations et au paiement d’employés », énonce sarcastiquement Alain Hébert.
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