Enquête policière
Le cadavre de Gracefield découvert en attente d’expertise d’identification
Le cadavre retrouvé à Gracefield, le 5 novembre, devra faire l’objet d’une identification par l’ADN, ce qui pourrait prendre des mois. Toute conclusion hâtive concernant le disparu Patrick Gagnon est donc exclue.
La Sûreté du Québec en Outaouais a confirmé, hier lundi 13 novembre, la découverte d’un cadavre effectuée le 5 novembre dans un boisé à Gracefield dans la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau.
L’enquête a été menée par la division de l’identité judiciaire de la SQ en Outaouais afin « de recueillir des preuves et des éléments pour éclaircir les circonstances du décès », explique Marc Tessier, porte-parole de la SQ en Outaouais.
Cependant, pour s’assurer de l’identification d’un cadavre, il faut passer par l’ADN. Ces recherches-là sont réalisées systématiquement au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML) de Montréal pour tout le territoire québécois.
Le corps sans vie a donc été envoyé vers la métropole le lendemain de sa découverte. « Le corps est parti pour une expertise ADN au Laboratoire. On reste en attente pour identifier formellement la victime », poursuit M. Tessier.
Un long processus
Le délai d’identification par l’ADN va prendre un certain temps. C’est toujours long. « Si, au Laboratoire, ils sont capables de faire autrement avec, par exemple, les empreintes dentaires, ils vont le faire. Si ce n’est pas possible, c’est l’ADN et là ça prend toujours quelques mois », explique-t-il.
Quant au fait que le cadavre ait été retrouvé proche d’un lieu où se serait produit un incendie, la Sûreté du Québec ne peut rien confirmer quant aux causes de la mort de la personne retrouvée. « Toutes les hypothèses sont envisagées. Il n’y en pas une à privilégier. Il faut s’en tenir à cela pour l’instant », certifie Marc Tessier.
Pas de lien avec Patrick Gagnon pour le moment
Il y a environ deux semaines, Patrick Gagnon, un résident de Lochaber-Ouest, avait fait l’objet d’un avis de recherche. Le quadragénaire avait été aperçu vivant, la dernière fois, le 26 octobre, dans le secteur Mulligan Ferry à Kazabazua, soit à une quinzaine de kilomètres de Gracefield. Ses proches affirmaient « avoir des raisons de craindre pour sa santé et sa sécurité ».
Patrick Gagnon arborait des tatouages sur les deux bras (avant-bras et épaule chaque côté). Il a également deux bouts de doigts sur la main gauche qui sont coupés.
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