Restauration du monument Éthier
Le conseil de Gracefield appuie la demande d’une citoyenne
C’est à la suite d’une demande faite en avril dernier par une citoyenne du secteur Northfield, Aline Roy, qui souhaite que le monument Éthier soit restauré, que le conseil, lors de sa dernière séance, a confirmé son appui au projet.
En effet, comme des fonds sont disponibles dans son budget d’embellissement et qu’aux yeux de la municipalité le monument Éthier a une signification importante dans l’histoire de Gracefield, celle-ci a accepté de soutenir le projet de restauration avec un plaisir évident.
De plus, interpellés par le projet, deux autres résidents se sont manifestés. Patrick Parker a proposé de faire la restauration du monument de pierres en échange d’un don de 2 000$ à la Fondation au cœur. Yan Labelle, de son côté, désire réaliser et commanditer la restauration de la plaque jointe au monument.
Le conseil a donc résolu à l’unanimité d’autoriser les travaux sur le monument situé à l’extrémité du pont Alexandre-Martin dans le secteur Northfield ainsi que le don à la Fondation au Cœur.
Un monument significatif
Présente à la rencontre du conseil, Mme Roy était ravie de cette réponse positive. Pour elle, comme pour de nombreuses personnes, ce monument est des plus symbolique.
« La problématique du monument vient de son âge et ça fait de nombreuses années qu’il n’a pas été restauré. Il est sale et les roches commencent à tomber et le ciment a craqué. Pour moi c’est important, car je suis native de Northfield et le monument est en l’honneur de mon ancêtre », a-t-elle expliqué.
Mme Roy a fait plusieurs démarches pour trouver des gens prêts à appuyer son projet; la Ville de Gracefield, la MRC et le député Bussière. Elle a même fait une présentation à la Ville de Gracefield pour montrer la pertinence et l’importance de ce projet.
« C’est une belle collaboration qui m’a surpris. Au lieu de courir pour de l’argent, on a des donateurs. C’est un beau mouvement de solidarité et ça démontre l’importance de ce monument. Et du patrimoine. »
Aline Roy
« Quand j’ai fait la présentation à Gracefield, j’ai tout de suite senti un grand enthousiasme. J’ai aussi fait une entrevue à la radio sur le sujet. C’est à ce moment que M. Parker a entendu parler du projet et il a communiqué avec la ville pour proposer de faire la restauration gratuitement en échange d’un don à la Fondation au cœur, car son fils est gravement malade. Puis, M. Labelle a proposé de s’occuper de la plaque déjà existante sur le monument », a raconté la résidente.
Une deuxième plaque sera installée et soulignera la contribution de ceux qui ont permis la restauration. De plus, Mme Roy aimerait voir s’ajouter une peu d’aménagement comme un banc qui servirait aux marcheurs qui veulent prendre une pause et profiter de l’endroit. Selon elle, cet aspect n’est pas encore confirmé, puisqu’on doit consulter le service d’urbanisme afin de voir si la règlementation le permet.
Un peu d’histoire
Le monument a été érigé en 1945 à l’endroit où s’est établi un des premiers pionniers, Augustin Éthier, en 1840, et où a eu lieu la première messe sur le territoire de Gracefield.
C’est sur sa terre, située à l’extrémité de la ferme forestière des frères Wright, que les colons ont érigé, l’année suivante, la première chapelle, qui servait aussi d’école durant la semaine.
En 2012, la paroisse a fait une célébration pour souligner les 100 ans de cette première messe.
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