Cité étudiante de la Haute-Gatineau
Adoption d’un plan d’intervention pour un climat scolaire positif
Début décembre, la Cité étudiante de la Haute-Gatineau dévoilait son plan d’intervention pour lutter contre la violence et l’intimidation. Ce n’est pas que ces problématiques soient récurrentes dans cette école, mais bien parce que le projet de loi 56 oblige les établissements scolaires à mettre une telle initiative en place.
« Le plan vient de l’obligation gouvernementale suite au projet de loi déposé par le ministre de l’Éducation pour prévenir intimidation et violence dans les écoles. Le projet de loi a été adopté en juin 2012 et depuis, on se doit de développer un plan de lutte à l’intimidation et la violence à l’école. Ce n’est pas une initiative des écoles, mais une responsabilité qui leur incombe. Ici, on n’a pas plus de cas que les autres écoles », a précisé d’entrée de jeu Marc Delorme, directeur adjoint à la Cité étudiante de la Haute-Gatineau.
Un comité est formé au début de chaque année scolaire. C’est le comité pour un climat scolaire positif et il travaille à assurer un milieu scolaire sain et sécuritaire. La mise en place du plan d’intervention fait partie de ses actions.
Le plan
Les principaux objectifs du plan d’intervention 2021-2022 sont de sensibiliser les élèves à l’importance d’une communication positive et d’augmenter le sentiment de sécurité des élèves dans les zones identifiées à risque.
« On se doit de mettre en place des mesures de prévention en lien avec la violence et l’intimidation. On parle de racisme, d’orientation sexuelle, entre autres. On met les choses en place en regardant les besoins du milieu et on fixe des objectifs chaque année. Le comité doit tenir informés l’école et les parents avec la collaboration de la direction de ses avancées. Qu’est-ce qu’on fait pour répondre aux besoins et quels moyens on prend pour atteindre nos objectifs », a ajouté M. Delorme.
Lorsqu’un acte de violence ou d’intimidation est constaté, une intervention s’amorce. « Quand une situation se présente, on travaille avec la victime, la personne qui a posé l’acte et s’il y a des témoins, on les rencontre aussi. On a un suivi 2-1-1 qui signifie une intervention deux jours après l’événement, une semaine après et un mois après l’événement. C’est une balise générale, mais si les choses se poursuivent ou sont très intenses, on n’intervient pas nécessairement selon ce modèle, mais bien selon la situation. Le 2-1-1 est un minimum, mais les interventions sont du cas par cas et c’est bien souvent plus serré », a expliqué M. Delorme.
Différentes mesures disciplinaires peuvent aussi suivre les rencontres: gestes réparateurs, contrat d’engagement, suspension interne ou externe, pour ne parler que de ça. « Ce qu’on vise est de responsabiliser l’élève face à ses gestes. Si l’élève nous propose quelque chose et que ça a un but et que la victime consent à la démarche, ça peut aussi être ça. Encore une fois, c’est du cas par cas. »
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