Élections fédérales de septembre 2021
William Amos fait son bilan, Sophie Chatel candidate pour les libéraux
Alors qu’une nouvelle candidate a été élue par acclamation et a confirmé sa participation à la campagne électorale pour représenter le Parti libéral du Canada (PLC) dans la circonscription fédérale de Pontiac, le député sortant du même parti, William Amos, présente un bilan des deux dernières années.
La candidature de Sophie Chantel a été annoncée par le PLC en début de semaine. Elle a été élue par acclamation pour représenter le PLC dans la circonscription de Pontiac. Fonctionnaire, la candidate a travaillé au ministère des Finances et à l’Agence du revenu du Canada. Dans les dernières années, elle occupait le poste de chef d’unité, Conventions fiscales, au Centre de politique et d’administration fiscale de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
William Amos, pour sa part, qui avait annoncé son départ dresse un portrait positif de ses années en politique et est fier de certains dossiers qui ont débloqué depuis sa réélection en 2019.
L’angle régional
Au niveau de la région, mais aussi partout au Québec, William Amos souligne sa priorité numéro un qui était de rendre accessible à tous les foyers l’Internet haute vitesse. D’avoir pu annoncer une somme de 147 M$ en investissement conjoints entre le provincial et le fédéral et savoir que le travail entamé sera terminé en septembre 2022 lui fait dire que cela va changer la donne pour la région du Pontiac.
« Moi et mon gouvernement avons mis beaucoup d’œufs dans ce panier et je salue la collaboration municipale, provinciale et fédérale de ce dossier. Je pars en sachant que ma priorité numéro un est très proche de devenir une grande réalisation. » – William Amos
Bien qu’il sait qu’il y aura toujours des défis et possiblement aussi des frictions dans ce dossier, le deuxième enjeu pour lequel M. Amos dresse un bilan positif est la réconciliation avec la nation algonquine. Il ne sait pas si la population est consciente de l’importance de l’accord qui a été signée en 2019 au coût de 116 M$ servant à régler des revendications territoriales spécifiques. Selon lui, ces irritants freinaient un processus plus large de réconciliation.
Sur cette somme, les montants majeurs versés à la communauté de Kitigan Zibi Anishinabeg ont permis de faire rouler l’économie de la région, juge-t-il. Bien que l’enjeu de la réconciliation ne soit pas réglé et qu’il s’agira d’un travail de tous les jours selon lui, il croit qu’une pierre angulaire de la réconciliation a été posée.
Certaines réalisations plus petites lui ont aussi apporté beaucoup de satisfactions. À ce niveau, il parle d’appui pour des projets de restaurations de cuisines communautaires dans diverses municipalités, par exemple. « C’est du tangible », dit-il. Même chose pour le transfert aux municipalités via l’augmentation du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) qui permettra de voir des améliorations sur le terrain, souligne l’élu. Et toujours dans le même sens, le million investi dans les infrastructures comme la Route des draveurs permet une attraction de nouvelles familles et de tourisme dans la région.
Ses souhaits
Après son départ, M. Amos souhaiterait voir davantage de projets de protection et de conservation de la nature. Il parle des générations à venir, de sites à protéger, de bonne gestion autant avec la nation algonquine qu’avec les compagnies forestières. Des dossiers qui lui tenaient à cœur, moins visibles, ont été de longue haleine, souligne-t-il. Il lui aura fallu maintenir le cap pendant 6 ans, ajoute-t-il en exemple, pour que soit modifiée la loi sur la protection de l’environnement, afin qu’un droit fondamental, celui d’un environnement sain, en fasse partie. Bien que national, ce droit aura des répercussions dans la Vallée, il s’en dit persuadé.
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