Projet d’école de pilotage
Encore un fond d’incertitude pour la RIAM et le Conseil de bande
À la suite de la présentation du projet d’école de pilotage qui a été faite aux élus et gens d’affaires de la région le 22 avril dernier, les échos entendus du côté de la Régie intermunicipale de l’aéroport de Maniwaki (RIAM) ont laissé croire que certaines inquiétudes persistent toujours. L’info s’est entretenue avec le président, Alphée Moreau, pour en savoir plus.
« C’est un gros projet de développement pour la Vallée-de-la-Gatineau. On n’en démord pas. Tout le monde aimerait que ça se fasse en claquant des doigts, mais la réalité ce n’est pas ça. Du côté du Canadian Aviation College on voudrait aller vite et c’est de ce côté-là que ça accroche », a affirmé M. Moreau.
Expliquant que la RIAM et le Conseil de bande de Kitigan Zibi, très engagé et à qui le projet demande d’importants investissements, attendent un surplus d’informations et plus de détails qui ne viennent pas, le président a raconté: « J’ai envoyé plusieurs courriels et je sais que Kitigan Zibi a fait la même chose. Ni un ni l’autre n’avons reçus de réponse. Pour avoir parlé avec Christen Stevens, directrice des ressources communautaires, et être entré en contact avec Charles Lapointe, qui a fait la présentation en avril et qui sert d’intermédiaire, on attend des réponses. »
Ce que demandent la RIAM et le Conseil de bande est de pouvoir voir l’audit 2021 de la compagnie ainsi qu’un plan d’affaires détaillé. « Je l’ai dit lors de la présentation que l’on voulait mettre les barres sur les T et les points sur les I. Pour la RIAM, ça prend des précisions et des certitudes si on veut procéder aux diverses locations (hangar, appartement en haut de celui-ci, salle de formation, etc.). Ça nous prend des chiffres. Ils ont demandé à Kitigan Zibi de fournir environ 500 000$ et nous, on doit prendre des ententes de locations à prix d’ami avec des baux de 20 ans sur les installations désirées. Kitigan Zibi devait aussi fournir les étudiants de la première cohorte. De leur côté, Mme Stevens confirme que rien ne bouge pas. Pour le moment, ça ne peut pas bouger ici, car il n’y a pas d’avion, pas d’instructeur, rien n’est arrivé sur le territoire », a ajouté M. Moreau.
Il a aussi rappelé que lors de la présentation, on avait affirmé qu’un avion, fraichement acheté à Toronto, devait être arrivé à l’aéroport début mai. Rien de ce côté non plus.
« C’est une mise en place de longue haleine qui comprend plusieurs aspects, mais on ose espérer que ça va se réaliser. Présentement, il y a quelques accros, mais ça ne vient pas de notre côté. Autant du côté de Kitigan Zibi que du nôtre, on attend des nouvelles et on souhaite que ça se poursuive bien », a conclu le président.
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