Agressions sexuelles
Romuald Potvin sera assigné à résidence pendant deux ans
Reconnu coupable d’agressions sexuelles sur un enfant dans les années 70, Romuald Potvin a reçu sa sentence le 25 février 2021 au palais de justice de Maniwaki.
Romuald Potvin, 74 ans de Maniwaki, avait reconnu sa culpabilité pour des attentats à la pudeur et de grossières indécences sur un garçon d’âge prépubère dans les années 70. Les gestes reprochés se sont produits à une dizaine d’occasions sur une période de quelques années.
Déclaration de la victime
La victime, aujourd’hui âgée dans la cinquante, s’est adressée au tribunal avant le prononcé de la peine. L’homme a mentionné traîner ces évènements comme un boulet de canon et se sent marqué au fer rouge. Il a mentionné avoir eu recours à des centres d’aide pour reprendre un nouveau départ dans la vie et pour ne plus se sentir coupable de ce qui s’est passé dans son enfance.
Me Simon-Pier Cossette, procureur aux poursuites criminelles et pénales (DPCP), a souligné que la victime acceptait la sentence imposée et que le plus important était la reconnaissance de la culpabilité.
La sentence
Suite à une suggestion commune, la juge Alexandra Marcil a imposé une probation de trois ans, assortie de diverses conditions et une assignation à résidence 24 heures par jour pendant une période de deux ans. De plus, l’accusé devra verser une somme de 5 000$ à un Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel et de violence faite aux femmes (CALACS).
La juge Marcil a mentionné que la sentence est plus clémente qu’en temps normal, considérant la situation médicale particulière de l’accusé qui est en fin de vie, mais elle a quand même un caractère punitif. Me Élise Pinsonneault, avocate de la défense, a quant à elle rajouté qu’une peine d’emprisonnement ferme était considérée comme un arrêt de mort.
Une ordonnance est toujours en vigueur, interdisant la publication d’informations susceptibles de pouvoir identifier la victime.
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