Violence conjugale
Marc Champagne envoyé au pénitencier
Le 30 janvier 2020, Marc Champagne, 35 ans de Maniwaki, a été condamné à deux ans et un jour d’emprisonnement à purger dans un pénitencier fédéral par la juge Alexandra Marcil au palais de justice de Maniwaki.
Arrêté le 17 décembre 2019, Marc Champagne a comparu la même journée au palais de justice de Maniwaki pour être accusé de voies de fait causant des lésions corporelles envers sa conjointe. Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Simon-Pier Cossette s’est objecté à sa remise en liberté.
Lors de son enquête-caution le 19 décembre 2019, il a décidé de plaider coupable aux accusations portées contre lui. Le juge l’a remis en liberté avec un engagement de respecter certaines conditions, dont ne pas communiquer ou de tenter de communiquer avec sa conjointe. Il devait revenir le 30 janvier 2020 pour le prononcé de la sentence.
Il a toutefois brisé les conditions imposées par le tribunal et a contacté sa conjointe dès sa remise en liberté. Il a de nouveau été arrêté et des nouvelles accusations ont été portées contre lui.
Témoignage de la victime
Félicitée pour son courage, sa conjointe a livré un témoignage saisissant devant le tribunal. Elle a évoqué avoir vécu en couple avec l’accusé sur une période de près de six ans et avoir subi de la violence conjugale. Lors du dernier évènement, elle a mentionné avoir été frappée et avoir eu la mâchoire fracturée. Elle devra vivre avec une plaque de métal au niveau de la mâchoire pour le restant de ses jours.
Antécédents judiciaires
Marc Champagne a des nombreux antécédents judiciaires, dont plusieurs causes de violence conjugale avec différentes conjointes.
Au cours de sa relation avec sa conjointe actuelle, il a été condamné dans trois évènements. Une cause reliée à des de voies de faits et deux causes de harcèlement criminel.
Voir plus de : Faits-divers
17 hommes arrêtés dans la province
Dix-sept hommes âgés de 38 à 80 ans ont été arrêtés et ont comparu en lien avec des accusations de …
Feu de chalet à Grand-Remous : le résident remercie les pompiers
Alors que le feu a ravagé le chalet d’un plaisancier de Grand-Remous, ce dernier tenait à remercier le Service de …
« N’importe qui peut avoir n’importe quoi dans ses poches » : un avocat réclame des arches de sécurité au palais de justice de Gatineau
L’agression survenue le 9 janvier au palais de justice de Longueuil a marqué les esprits notamment en Outaouais. Une action …
