La deuxième Expédition Premières Nations (EPN) se déroule du 27 janvier au 10 février. Long de 3200 kms, l’itinéraire passera par Maniwaki et la communauté de Kitigan Zibi. Les 57 motoneigistes y feront une halte le 7 février et en repartiront le lendemain.
Déboutée en Cour supérieure du Québec le 14 juin dernier, la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki (CMAM) a transmis officiellement sa demande d’appel, déçue que le gouvernement du Québec n’ait reconnu ni l’existence d’une communauté métisse historique à Lac-Sainte-Marie ni à l’échelle provinciale.
Bien que les travaux aient commencé en mai dernier, la pelletée de terre officielle de la maison des aînés de Maniwaki a eu lieu le 28 juin dernier. Cette nouvelle maison des aînés qui devrait accueillir les résidents à l’hiver 2025 sera située sur le terrain tout juste derrière l’hôpital de Maniwaki.
Lors de la journée nationale des peuples autochtones qui avait lieu le mercredi 21 juin, le Centre d’Innovation des Premiers Peuples a organisé un événement culturel ouvert à tous à Gatineau pour célébrer le solstice d’été, et découvrir les traditions autochtones.
Monseigneur Guigues, le premier évêque catholique de Bytown, s’avère un des personnages marquants de l’Outaouais au 19e siècle. En effet, on lui doit notamment la création de plusieurs paroisses, la venue de congrégations religieuses et la fondation d’une société de colonisation pour peupler le territoire. De plus, le prélat se porte durant tout son règne à la défense des Canadiens français de son diocèse, qui s’étire des deux côtés de la rivière des Outaouais.
Dans le cadre de la Journée nationale des peuples autochtones, le 21 juin dernier, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) et sa présidente-directrice générale (PDG), Josée Filion, étaient présents chez leur partenaire, le Centre amitié autochtone de Maniwaki, pour le déploiement du projet Songideye.
Début janvier, Ottawa a annoncé une indemnisation de 40 milliards de dollars pour les enfants des Premières Nations retirés de leur foyer, mais aussi pour réparer le système de protection de l'enfance pour les Autochtones. Annonce qui semble signifier la fin d’une bataille juridique qui aura duré 14 ans, mais rien n’est encore officiellement signé.
Pour certains, l’hiver est une période difficile et redoutée, alors que pour d’autres, c’est une saison agréable et attendue. Quoi qu’il en soit, depuis l’arrivée des premiers colons en Nouvelle-France, nous avons dû nous adapter à notre climat rigoureux et aux caprices de l’hiver. Certes, cette adaptation n’est pas toujours facile et les premiers Européens doivent une fière chandelle aux Autochtones, qui avaient appris depuis des millénaires à survivre à l’hiver.
Chronique lecture par Nicole Aubry
Les produits et les services des Premières Nations seront, sous peu, beaucoup plus faciles à identifier puisqu’ils auront un logo d’authentification.
La Vallée-de-la-Gatineau possède un riche patrimoine toponymique autochtone. La rivière Tomasine reconnue pour son eau limpide et la rivière Picanoc décrite comme étroite et tumultueuse, en sont deux beaux exemples.
La municipalité de Déléage, près de Maniwaki, doit son nom à un a oblat, le père Jean-François-Régis Déléage. Ce religieux contribue grandement au développement de la Vallée-de-la-Gatineau en faisant venir des colons et en fondant plusieurs paroisses catholiques. Il fait partie des grands missionnaires de l’Outaouais du dix-neuvième siècle. On souligne cette année le bicentenaire de sa naissance.
Une grande marche pour la protection des forêts du sud du Québec débutera le 6 septembre prochain à Ripon en Outaouais pour se terminer le 16 octobre dans la ville de Québec. Un collectif de citoyens, appuyé de communautés autochtones, espère, avec ce rassemblement, ouvrir la voie à un dialogue inclusif et sensibiliser le gouvernement à ses demandes.
Membre du groupe Médialo, L’info de la Vallée est un journal local couvrant l’actualité d’une quinzaine de municipalités de la région de la Vallée-de-la-Gatineau de Maniwaki en passant par Gracefield et Grand-Remous.
