« La Ville ne l’avait pas fermé de gaieté de cœur », répète la mairesse Fortin

Publié le 1 décembre 2021 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

La Ville de Maniwaki a annoncé la réouverture, à compter du 25 novembre, du centre sportif Gino-Odjik qui avait dû être fermé temporairement et a confirmé que celui-ci le resterait pour la saison 2021-2022.

La mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, souhaite rassurer les gens et explique que même si la Ville a dû fermer le centre sportif temporairement malgré sa volonté, le conseil municipal fera tout ce qu’il peut pour que, maintenant l'endroit rouvert, la situation reste stable et confirme que les démarches d’aide financière se poursuivront. (Photo L’info de la Vallée – Archives)

La fermeture temporaire obligée a été mise en place, car la Ville n’était pas en mesure de trouver les ressources humaines nécessaires afin de répondre aux nouvelles consignes sanitaires touchant les centres sportifs, comme l’obligation de présenter le passeport vaccinal.

« C’est bien certain et je le répète, quand on a dû fermer le centre, ce n’était pas parce qu’on le voulait. Ça n’a pas été une décision facile, car ça impliquait beaucoup de choses, mais dû aux nouvelles restrictions qui avaient été émises le mardi soir, on s’est retrouvé en manque de personnel pour répondre aux besoins. La fermeture temporaire avait pour but de prendre le temps de restructurer les quarts de travail et trouver du personnel. On avait déjà affiché nos besoins, mais personne ne s’était manifesté », a raconté la mairesse de Maniwaki, Francine Fortin.

Expliquant que des employés et des citoyens ont mis la main à la pâte et que la collaboration de ceux-ci a permis de trouver les ressources pour combler les besoins en personnel, la mairesse tenait à les remercier. Elle a aussi expliqué que « des parents et des citoyens ont proposé d’être là comme bénévoles, mais malgré cette générosité, on ne pouvait pas accepter ça, car ce qui était à pourvoir sont des postes rémunérés et syndiqués et on est régi par la CNESST ».

Au moment de la fermeture du centre, Mme Fortin avait laissé entendre que des démarches seraient faites auprès du gouvernement pour obtenir de l’aide financière en lien avec cette problématique. Même si les différents quarts de travail ont pu être comblés, elle affirme que ces démarches se poursuivront.

« Mettre en place les mesures et exigences demande beaucoup. Par exemple, il y a la vérification du passeport vaccinal, mais aussi on demande maintenant que tout l’endroit soit désinfecté immédiatement après chaque intervention dans le centre plutôt qu’à la fin de toutes les activités. On parle de beaucoup plus de temps et de tâches. J’ai parlé de la situation au député et je lui ai expliqué que ce n’était pas normal qu’une petite ville comme la nôtre, qui possède d’aussi grosses infrastructures, ne puisse pas avoir plus d’aide. Oui, on a reçu des sommes pour la COVID, mais depuis le temps, elles sont disparues. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte et tellement d’imprévus que ça va vite. Il faut continuellement s’adapter: la gestion des sites, les affiches, le surplus de personnel. Je poursuis effectivement les démarches avec l’appui du conseil », a-t-elle précisé.

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