Association de hockey mineur de Maniwaki
Une saison dans le « moins », mais une saison débutée malgré tout
La saison du hockey mineur a débuté à Maniwaki. Le public est le bienvenu, entre autres lors des parties à domicile, mais derrière le décor, on est actif pour trouver des solutions à différents manques, au niveau des arbitres, entre autres, et des joueurs.
Andrew Jeannotte est président de l’Association de hockey mineur de Maniwaki. Il est, comme plusieurs autres dans ce sport, bénévole. Président, entraîneur et papa de deux joueurs souvent sur la route, il se préoccupe du sport et cherche des solutions avec ceux qui l’entourent.
« On a assez d’entraîneurs cette année, mais la moitié moins d’inscriptions et de la difficulté à trouver des arbitres. On a quand même assez de jeunes pour former des équipes », mentionne le bénévole.
À chaque manque une explication possible
La baisse d’inscriptions en 2021 s’expliquerait, selon M. Jeannotte, par le fait que les jeunes ont trouvé d’autres sports moins cher à pratiquer. « On a des jeunes joueurs dans les doubles lettres qui abandonnent le sport qu’ils aiment parce qu’ils ne peuvent pas payer les frais », donne-t-il en exemple.
« Le hockey c’est un business. Comparé à l’Europe, en Finlande ou Russie par exemple, là-bas c’est presque gratuit. » – Andrew Jeannotte
Au Canada, pas juste au Québec, on perd des talents parce que c’est cher. Le président évoque les frais d’inscriptions, les équipements, les bâtons, le coût de la location de glace à environ 200$ de l’heure, les tournois, et déplacements pour citer des frais associés au hockey.
« Ça ne se compare pas au basketball », mentionne-t-il. « On fait des levées de fonds, des tirages et ça aide, mais ça ne donne rien aux parents. Hockey Canada a un programme pour le hockey mineur, mais rien pour les 2A ou le 3A par exemple et les coûts peuvent vitre monter à 3 000 ou 4 000$ », mentionne le président.
Les arbitres rares à cause de T4?
Andrew Jeannotte sait que la pénurie d’arbitres vient en grande partie d’une nouvelle exigence qui fait en sorte que les revenus reçus par les arbitres lors des parties doivent maintenant être déclarés, ceux-ci recevant un T4 depuis peu. « C’est partout au Québec, l’Outaouais recrute, nous on recrute, il faut passer le mot », demande M. Jeannotte.
Cette nouvelle mesure financière touche particulièrement ceux qui avaient du chômage et profitaient de ce fait pour être arbitres. Comme ils ne peuvent déclarer qu’un petit montant sans que tout devienne compliqué, explique le président, ils préfèrent ne plus arbitrer. La mesure a été mise de côté jusqu’en janvier, ajoute-t-il, le temps de trouver des solutions. Les jeunes n’en sont pas une, considérant qu’ils ont besoin, bien souvent, d’arbitres d’expérience pour travailler.
Tout ne va pas si mal
Outre ces problématiques particulières au sport, Andry Jeannotte mentionne que la saison va tout de même bien. La COVID-19 étant mieux connue, il est plus facile de gérer le sport, concède-t-il. D’ailleurs à Maniwaki, le Centre sportif Gino Odjick suit les règles sanitaires recommandées en n’accueillant pas plus de 250 visiteurs. Le passeport vaccinal n’est pas exigé. Les joueurs de plus de 13 ans, cependant, doivent avoir ce passeport, car certaines villes où ils jouent ont renforcé le règlement et l’exigent, comme à Shawville.
Afin de voir une prochaine joute du Midget 2B, le public est invité à Maniwaki le 30 octobre à 19h30.
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