Base de plein air Air-Eau-Bois de Denholm
Ajout d’hébergement insolite d’ici deux ans
La pandémie a fait mal à l’organisme sans but lucratif qu’est la Base de plein air Air-Eau-Bois. La fermeture des camps de vacances a fait en sorte que les idées des membres ont convergé vers un seul terme: diversifier. Au coût de 75 000$, reçus du programme Entente de partenariat régional en tourisme, 12 hébergements insolites viendront donc augmenter l’offre de l’organisme.

La Base de plein air Air-Eau-Bois se situe en partie sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau et d’autre part dans celle de Papineau, avec une section dans Bowman, explique Patrice Tremblay, directeur général de l’organisme. La base reçoit autant des villégiateurs, campeurs que des jeunes venus vivre un camp de vacances ou une classe nature.
L’offre de camp de vacances et de classe nature représente à elle seule environ 87% des revenus annuels de l’organisme. La survie de la base de plein air a donc été fragile pendant la pandémie et le demeure, car ces activités ont été interdites. Malgré des espaces de camping et de petits refuges offerts sur le site, le conseil d’administration de l’organisme a réfléchi à des options pour éviter que les revenus de l’organisme ne reposent uniquement que sur ces entrées monétaires.
« Cette année, nous visons l’installation de trois dômes géodésiques avec vue panoramique sur le lac Poisson Blanc. » – Patrice Tremblay
Au total, trois dômes géodésiques et neuf petits refuges, tous pouvant être loués en mode prêt-à-camper, viendront agrandir l’offre de la base de plein air. Patrice Tremblay souligne qu’outre l’hébergement inusité, les touristes, lors de leur location, pourront profiter des installations de la base de plein air. En couple ou en famille, les locataires pourront pratiquer autant le canot, l’escalade, expérimenter la tyrolienne ou tenter le tir à l’arc, donne en exemple Patrice Tremblay.
Mission: rendre le plein air accessible
La clientèle actuelle de la base de plein air vient surtout de Gatineau, de l’Est ontarien ou de Montréal. Le camp, qui aura 50 ans en 2022, est établi sur des terrains des frères rédemptoristes.
Dès l’ouverture de la base par une corporation que l’organisme actuel a remplacée avec les années, le mandat était de faire vivre le plein air à la population et aux jeunes, explique Patrice Tremblay. Le gouvernement du Québec ayant octroyé 75 000$ à l’organisme pour construire 12 unités de logements inusités, cette mission se poursuivra de plus belle.
Le directeur craint un peu la hausse des prix des matériaux et la rareté de main-d’œuvre et espère que le 75 000$ budgété au moment de la demande de subvention suffira malgré l’inflation, mais considérant que la somme a été obtenue pour un projet s’étalant sur deux ans, les membres de l’organisme gardent espoir que tout revienne à la normale.
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