L’engouement pour ces activités arrivera-t-il jusqu’à la Vallée?

Publié le 20 novembre 2020 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

Il est de plus en plus question de randonnée pédestre hors-piste ou de longue durée au Québec. Plusieurs initiatives sont mises en place pour développer ces activités partout. Il est même question de développement économique via ses activités. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, niet. Est-ce que c’est pour bientôt?

L’engouement pour ces activités arrivera-t-il jusqu’à la Vallée?

Selon le Pôle d’excellence en récréotourisme de l’Outaouais (PERO), on réfléchirait à des sentiers de marche longue durée dans la région, mais aucun dossier n’est avancé pour le moment sur le sujet.
« Pour l’année prochaine? » – Marlène Thonard, directrice au PERO
Est-ce que la Vallée pourra aussi profiter de la manne apportée par ce type de marches, inspirées de celles que réalisent de nombreux pèlerins du monde entier à Compostelle?
Au Québec, 31 chemins de marche longue durée ont été répertoriés en 2019 sur le site https://jeunesreligions.org/lanneecharniere-letatdelamarchepelerinequebecoise-en2019/. Le Chemin des Outaouais, qui a vu le jour en 2005, en fait partie.
Si certains chemins ont un statut religieux, ce n’est pas le cas de tous, bien au contraire, l’activité s’inscrivant davantage, aujourd’hui, dans une perspective de plein air. D’ailleurs, la fréquentation des chemins québécois augmente en moyenne de 300 à 350 marcheurs par année depuis 2016.
Et le hors-piste?
Certains endroits se prêtent davantage à la réalisation de randonnée hors-piste. Pour l’instant, ce type d’activité n’est pas encouragée dans la Vallée, souligne Marlène Thonard.
Dans son édition d’été 2020, la revue Rando Québec donne la parole à son directeur adjoint, Grégory Flayol, qui précise que le mouvement Rando Québec fait la promotion de sentiers balisés. Pour l’organisme, il s’agit d’une question de sécurité et de qualité de l’expérience pour le randonneur tout autant que pour un souci d’impact environnemental. Notons que le PERO est un réseau membre de Rando-Québec.
À la SÉPAQ, on confirme que certains sites au Québec offrent des possibilités. Les gens doivent alors faire une demande de permis d’accès détaillant les étapes de leur expédition. Ceci vaut pour les parcs nationaux de la SÉPAQ.
Selon Simon Boivin, agent de communication à la SÉPAQ, la réserve faunique La Vérendrye n’est pas un lieu qui a été développé pour la randonnée pédestre. Étant donné qu’il s’agit d’une réserve et non d’un parc protégé, que des coupes de bois y sont autorisées, que des activités autres comme la chasse, la pêche, le canot-camping y sont priorisées, l’accent n’a pas été mis sur la randonnée et encore moins sur la randonnée hors-piste.
Il n’existe d’ailleurs que deux sentiers pédestres aménagés dans la réserve faunique La Vérendrye et la SÉPAQ n’a pas de plans pour en développer d’autres pour l’instant, explique Simon Boivin.
L’agent de communication ajoute qu’il existe peut-être des gens qui pratiquent la randonnée hors-piste sur les territoires libres de la réserve faunique La Vérendrye, mais, s’ils le font, la SEPAQ n’est pas au courant, mentionne Simon Boivin.

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