Au Lac-des-Loups dans la réserve faunique La Vérendrye
La piste O’Connell pourrait revivre un jour ou deux par année
Ce n’est pas en termes d’investissements majeurs ni pour un spectacle aérien et encore moins par le rachat de la piste O’Connell que celle-ci revivra en 2021. Il est plutôt question d’un rendez-vous aérien qui pourrait avoir lien l’an prochain, organisé par des passionnés d’aviation. Mais le groupe organisateur a plusieurs démarches à accomplir pour y parvenir.
Des passionnés d’aviation générale se sont regroupés sous la bannière « Les amis de La Piste O’Connell, Lac-des Loups ». Le groupe désire faire revivre l’ancien aéroport du Lac-des-Loups situé à 7 km au sud-est du Domaine en bordure de la Route 117 dans le Parc de La Vérendrye. Le projet réalisé au début des années 1940 par Herbert-John O’Connell, entrepreneur général en génie civil qui était également propriétaire du O’Connell Lodge, est dans la mire du nouveau groupe de passionnés, d’abord parce que « C’est une histoire de famille ».
François Martel, porteur du projet est le fils d’un homme natif de Grand-Remous. Bien qu’il n’habite pas la région, lorsqu’il y revient, il se souvient de toute la vie qu’il y avait dans cette municipalité. De nombreuses personnes de sa famille ont travaillé pour M. O’Connell. Son projet est donc né d’un attrait personnel mais a vite fait de rallier des amoureux de l’aviation et de cet endroit.
Projet d’une journée
Au départ, pour 2021, François Martel pense à un rassemblement amical.
« Nous envisageons, le temps d’une à deux journées annuellement, une forme de rendez-vous aérien. » – François Martel
Installation d’un chapiteau, de tables de pique-nique, organisation d’un repas communautaire de type méchoui avec un service de traiteur de Maniwaki, mise en place d’un service de navette reliant l’ancienne hydrobase du Lac-des-Loups à l’ancien aéroport du Lac-des-Loups, offrir par le billet du service de navette la visite des attraits touristiques de la région, dont la visite du barrage Mercier au réservoir Baskatong, la visite du Pont Savoyard à Grand-Remous, faire appel à des groupes de musiciens ou chansonniers locaux afin de créer une ambiance musicale : tel est le programme du groupe pour la première édition. Une autre année, les pilotes pourraient aussi camper sur le site pour faire revivre la piste deux jours au lieu d’un seul.
Projet réalisable?
Le projet est ambitieux puisque la piste O’Connell n’a pas nécessairement été entretenue à des fins aériennes dans les dernières années. Les organisateurs procèderont donc, dans un premier temps et quand le moment sera jugé opportun, à une première inspection de la piste 15-33 ainsi que du tarmac afin d’en déterminer la condition actuelle. Par la suite, si tous les partis concernés sont favorables à un tel évènement, ils procéderont au nettoyage et aux réparations de l’infrastructure dès cet automne.
Il est très important pour les organisateurs de travailler avec toutes les instances pouvant être concernées par le retour d’une activité aérienne sur la piste. Des entreprises privées investiraient dans la remise en état de la piste mais le projet ira de l’avant à l’unique condition que tous les acteurs rencontrés se sentent à l’aise d’y recevoir un tel événement annuel. C’est un bel avantage qu’a la réserve faunique La Vérendrye de pouvoir compter sur une piste bétonnée assez large et longue comme celle du Lac-des-Loups, a mentionné François Martel. Les organisateurs aimeraient y voir revenir 30 à 40 avions et hélicoptères dès la première année.
« Les pilotes n’ont pas tant d’occasions de sortir leurs avions; faire découvrir le coin est l’un des objectif du projet. » – François Martel
Implication des gens de la région
Le projet semble plaire à plusieurs nostalgiques de la région. Francis Martel et son équipe ont fait une longue recherche sur l’emplacement de la piste et son histoire.
Des pilotes retraités des Forces armées canadiennes, ainsi que des gens de la région de Maniwaki et Mont-Laurier qui ont bien connu la piste, se disent prêts à aider le comité en cas de besoin. Mais il faut plus que cela : une entente avec les services d’incendie de Maniwaki et Mont-Laurier, ainsi que la recherche d’infirmiers n’en sont que quelques exemples. Si tous les intervenants qui seront rencontrés se disent favorables au projet, ce sera le cas de le dire : C’est un rendez-vous… aérien!
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