50 ans dans la LNH pour les Canucks
Gino Odjick se remémore ses belles années avec l’équipe de Vancouver
Né le 7 septembre 1970 à Maniwaki et fier membre de la communauté de Kitigan Zibi Anishinabeg, Gino Odjick a joué pendant 12 saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Il a notamment profité de ses huit saisons avec les Canucks de Vancouver pour marquer l’histoire de l’organisation.
Sa personnalité attachante et son rôle de protecteur envers l’ancien joueur étoile des Canucks de Vancouver, Pavel Bure, a rapidement conquis les partisans de la formation britanno-colombienne. Favori de la foule, Gino Odjick a joué 444 parties avec les Canucks, comptant 46 buts et 52 passes pour 98 points. Étant un des durs à cuire les plus craints de son époque, Gino a accumulé 2 127 minutes de pénalité avec la formation de Vancouver.
Cette organisation, Gino l’a toujours dans ses bonnes grâces. L’ancien dur à cuire demeure d’ailleurs toujours à Vancouver et il a gardé un bon contact avec la direction des Canucks, lui qui assiste à la majorité des événements de promotion. Il se remémore particulièrement sa participation à la soirée du retrait des numéros des frères jumeaux suédois Henrik et Daniel Sedin, mais surtout la soirée du retrait du numéro de son bon ami, Pavel Bure.
« On était jeune et sensiblement du même âge. On avait les mêmes intérêts. Pavel Bure, il était le scoreur et moi je le protégeais. On a eu une bonne relation et on a encore une bonne relation. »
Gino Odjick
Cette année est spéciale pour les Canucks de Vancouver, eux qui célèbrent leur 50e anniversaire au sein de la LNH. Un accomplissement que Gino Odjick tient à célébrer avec l’organisation.
« Je fais partie de l’histoire de l’équipe et elle m’inclut dans beaucoup d’événements. J’essaie d’y participer pour encourager l’équipe », a mentionné Gino.
Une longue carrière
De 1990 à 2002, Gino Odjick a porté l’uniforme des Canucks de Vancouver, des Islanders de New York, des Flyers de Philadelphie et du Canadien de Montréal. Le dur à cuire mesurait 6’3″ et pesait 224 livres. En 605 parties, il a marqué 64 buts, 73 passes pour un total de 137 points. Accumulant 2 567 minutes de pénalité, Gino s’est battu à 148 reprises dans la LNH selon le site hockeyfights.
Maintenant à la retraite depuis 18 ans, le souvenir principal que Gino retient de sa carrière dans la LNH est la chance qu’il a eu de compétitionner contre les meilleurs joueurs au monde comme Wayne Gretzky, Mario Lemieux, Pat Lafontaine et Luc Robitaille, a-t-il énuméré. Gino se considère aussi très chanceux d’avoir pu jouer avec des joueurs étoiles comme Pavel Bure et Eric Lindros. Il dit avoir été témoin de près de leur préparation particulièrement impressionnante.
« Les meilleurs joueurs sont tout le temps les joueurs qui travaillent le plus fort. »
Gino Odjick
Le meilleur joueur qu’il a affronté ? Mario Lemieux.
La fois que Gino Odjick s’est présenté à l’aréna avec des vêtements ensanglantés
Gino Odjick a quitté Maniwaki à l’âge de 17 ans pour aller jouer sous les ordres de Bob Hartley avec les Hawks de Hawkesbury de la Ligue centrale de hockey junior A de l’Ontario. Une formation avec qui son fils, Tobias Commanda-Odjick, a aussi porté l’uniforme l’instant d’une partie pendant la saison 2018-2019.
C’était pendant la saison 1987-1988 que Gino Odjick a joué avec les Hawks. En 40 parties, il avait amassé 2 buts et 4 passes pour un total de 6 points. Il avait obtenu 167 minutes de pénalité. La saison 87-88 n’est qu’une infime partie de la carrière de Gino, mais une anecdote survenue cette année-là est devenue mémorable.
En route avec son père, Joe Odjick, en direction de l’aréna, possiblement de Hawkesbury, où Gino devait enfiler les patins et l’uniforme des Hawks, le duo père-fils a aperçu un chevreuil sur leur chemin. Ils ont alors décidé de « le tirer et de le nettoyer ». Bien sûr, Gino est arrivé en retard à l’aréna, ce qui avait déjà mis l’entraineur-chef, Bob Hartley, en beau fusil, mais un scénario inattendu a défilé dans les pensées de l’entraineur-chef lorsqu’il a aperçu son homme fort franchir les portes du vestiaire.
« Quand je suis arrivé à l’aréna, Bob Hartley pensait que j’avais tué quelqu’un. Il avait l’air nerveux et il m’a demandé ce qui était arrivé », a raconté Gino en ricanant.
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