Louis Wery
On le surnomme «la muraille française»
La preuve qu’il a son sport tatoué sur le cœur, le gardien des Mustangs, Louis Wery, a traversé l’océan pour venir jouer au hockey en terre québécoise. On dit de ce passionné de sport qu’il est tenace et déterminé. Il n’a pas peur de faire des sacrifices pour atteindre ses buts.
Le jeune homme de 20 ans est né à Mons, en Belgique. Lorsqu’il a cinq ans, sa famille s’installe en France. Il a patiné très tôt, mais c’est à six ans qu’il commence officiellement à jouer au hockey dans l’équipe d’Albertville. À ce moment, il était joueur. Il a fait le choix d’être gardien de but à 11 ans puisque c’est ce qu’il a toujours voulu être.«J’ai toujours voulu être gardien. Tout petit je rêvais de l’équipement, je rêvais d’arrêter des “pucks”, d’être plus défensif… J’ai même pris la nationalité française pour pouvoir intégrer l’équipe de hockey junior de France», explique l’athlète.Suite à des visionnements de vidéos le montrant en action, les Mustangs l’approchent afin de le prendre comme gardien. Voyant sa chance de réaliser un autre de ses rêves, qui est de jouer ailleurs qu’en France, Louis accepte laissant famille, blonde et amis derrière lui et malgré le fait qu’il aurait pu signer chez les pros en France.Louis est convaincu que les Mustangs lui offriront une belle visibilité ici et que ça lui permettra d’avancer encore plus dans le domaine. Jusqu’à maintenant, les statistiques de Louis démontrent qu’en 24 parties jouées, il n’a laissé passer que 60 tirs sur 601. L’équipe lui a donc donné le surnom de «muraille française».«J’ai toujours voulu évoluer dans le hockey, raconte le jeune gardien. Quand j’étais jeune, c’était plus une passion, puis à partir du moment où j’ai intégré le centre de formation à Grenoble, c’est devenu un objectif de faire partie des professionnels et de gagner ma vie avec le hockey.»Ayant suivi plusieurs formations scolaires avant de trouver celle qui lui convenait vraiment, Louis a maintenant son diplôme en poche, diplôme qui équivaut ici à un Bac. Formé en préparation physique, il pourra, si la vie l’éloigne du hockey, travailler en coaching sportif ou comme entraîneur.Louis Wery (photo: Jonathan Samson – Le Choix Vallée-de-la-Gatineau).
Voir plus de : Sports
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Gatineau Loppet : des fondeurs de 20 pays différents seront présents
La 46e Gatineau Loppet se tiendra les 17 et 18 février à travers le parc de la Gatineau comme toujours. …
Hockey Outaouais en a assez du manque de respect envers les arbitres
Hockey Outaouais sanctionnera les comportements déplacés envers les arbitres jusqu'à la fin de la saison.