La Fondation le Terrier a besoin de vous

Publié le 16 mai 2023 par Marie Pier Lafleur

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Marie Pier Lafleur

Journaliste | mplafleur@medialo.ca

La Fondation le Terrier, qui offre des camps de jour et des camps de vacances à Déléage, est à la recherche de moniteurs et de financement pour assurer leurs activités.

La Fondation le Terrier est à la recherche de moniteurs pour son camp de vacances et de financement pour continuer ses activités. (Photo gracieuseté Claire Lapointe)

La Fondation le Terrier a pour mission de contribuer au développement et à l’épanouissement des jeunes par ses divers programmes. Sous forme d’activité physique, de saines habitudes alimentaires et de vie, l’estime de soi, le sentiment d’appartenance. Tout cela offert à moindre coût pour offrir égalité et inclusion sociale à tous, rappelle le président de la Fondation, Paul Montpetit.
Recherche de main-d’œuvre
M. Montpetit explique qu’il manque des moniteurs pour le camp de vacances. Il mentionne qu’il faut avoir suffisamment de moniteurs pour que ce soit sécuritaire et que les candidats doivent être âgés de 17 ans ou plus. Puis il y a plusieurs avantages à devenir moniteurs dans un camp de vacances, explique-t-il.
Recherche de financement
M. Montpetit mentionne que la Fondation le Terrier est un organisme à but non lucratif qui est constamment à la recherche de financement.

« On ne veut pas être obligé de facturer les parents. Si on facturait le vrai coût aux parents, les enfants ne pourraient pas du tout aller au camp de vacances parce que ça coûte beaucoup plus cher que ce qu’on charge aux parents. »
Paul Montpetit

M. Montpetit explique qu’ils font présentement appel aux commerçants de la région. Prochainement, la Fondation le Terrier sera l’un des bénéficiaires de L’As de Pique à la radio CHGA, ce qui le réjouit. Il invite également la population à faire des dons en mentionnant que tous les dons reçus sont éligibles à un reçu pour fin d’impôt.
La directrice générale par intérim de l’organisme, Claire Lapointe, explique que chaque année, il y a une campagne de financement qui débute en février. Habituellement, ils amassent autour de 25 000$. Ce qui n’est pas du tout le cas cette année. Jusqu’à maintenant, l’organisme a amassé un peu moins de 8 000$, déclare Mme Lapointe.

« Nous ce qu’on vise, même si on ne fait pas de profits, c’est au moins qu’on puisse opérer sans faire de perte pour être en mesure d’offrir de bons services. »
Claire Lapointe

Mme Lapointe mentionne que si la rentabilité n’est pas au rendez-vous pour le camp de vacances, c’est qu’il n’y a pas suffisamment d’inscriptions. Avant la pandémie, ils avaient l’habitude de recevoir environ 20 à 30 enfants chaque semaine, puis les inscriptions ont considérablement diminué. L’an dernier, ils ont eu une moyenne de huit enfants par semaines, raconte Mme Lapointe. Elle affirme que l’organisation se questionne à savoir ce qui freine les parents à envoyer leurs enfants au camp de vacances. « On sait qu’on est une région défavorisée. Donc est-ce que ce sont les parents moins fortunés qui n’ont pas les moyens ? », se demande Mme Lapointe, affirmant que leur camp est un des moins chers par semaine au Québec, affirme-t-elle.
Mme Lapointe invite les parents à inscrire leurs enfants cet été. Les inscriptions devraient s’ouvrir d’ici environ deux semaines. Pour plus d’information ou pour les inscriptions, contacter la Fondation le Terrier au 819-441-0373.

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