Exposition au Presbytère de Blue Sea
André Bhérer, photographe animalier, profite de l’imprévisibilité de la faune
La toute dernière exposition du Presbytère de Blue Sea a débuté le 31 juillet. André Bhérer, photographe animalier originaire de Maniwaki, expose virtuellement des clichés d’animaux qui risquent d’impressionner les amoureux de la nature.
Quand un petit polatouche ou un pygargue à tête blanche déploient leur beauté, toutes ailes ouvertes et qu’un photographe parvient à capter ce moment où le mouvement se suspend dans le temps, il en résulte souvent des images saisissantes. André Bhérer parvient à rendre époustouflantes des images d’animaux dont certains sont familiers.
André Bhérer confirme qu’il a toujours été attiré par la nature. Il y a une dizaine d’années, il a décidé de témoigner de ses observations et rencontres via la photographie.
« De fil en aiguille, je me suis mis à chasser l’image plutôt que d’attendre qu’elle ne se présente à moi. » – André Bhérer
Maintenant, la majeure partie du temps consacré à la photographie par André Bhérer est axé sur la faune, soutient le principal intéressé.
Son travail offre des images saisissantes d’animaux familiers ou non qui sont explosées virtuellement par le Presbytère de Blue Sea depuis le 31 juillet. (Photo gracieuseté – Presbytère de Blue Sea)
Démarche artistique
« La démarche artistique du photographe animalier d’un certain niveau d’expérience est sensiblement la même pour tous », soutient André Bhérer. Cela signifie, ajoute-t-il, beaucoup de prospection pour trouver des sujets et leurs habitats de prédilection et une étude des habitudes et comportements.
Se faire une idée du type de photo que l’on aimerait réussir, que ce soit la volonté de documenter un comportement, faire un gros plan, un portrait, une photo de l’animal dans son habitat vient ensuite. Dépendamment de l’ambiance souhaitée le photographe doit définir l’angle de prise de vue selon le type de lumière désiré et selon les conditions météorologiques. Comme bien d’autres photographes animaliers, André Bréher tente d’avoir un avant-plan et un arrière-plan dégagé pour bien isoler son sujet lorsqu’il n’utilise pas les éléments de l’habitat pour avantager l’image.
« Finalement, on navigue à travers tous ces éléments et on laisse aller notre créativité selon l’imprévisibilité de la faune et de la météo », conclut l’artiste.
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