Plusieurs luttes pour des postes de conseillers à Maniwaki

Publié le 29 octobre 2021 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

À Maniwaki, la mairesse Francine Fortin a été réélue par acclamation, mais des conseillers se font la lutte dans certains districts.

Le sort de quatre sièges de conseillers municipaux se jouera le 7 novembre 2021 à Maniwaki. (Photo L’info de la Vallée – Archives)

Quartier 2

Sonny Constantineau sort d’un premier mandat à ce siège. Se disant dynamique, il cite en exemple ses implications pour Centraide Outaouais ou la Fondation de l’hôpital. Homme d’affaires dans le domaine de l’hôtellerie depuis 20 ans, sa priorité ira aux aînés afin de terminer une salle pour eux, mais aussi bonifier l’offre de services au Site des Trois Clochers. Continuer de mettre en valeur le bord de la rivière est aussi dans ses projets et il souhaite que les électeurs lui fassent confiance pour poursuivre le travail d’équipe qui a permis de développer de nouveaux services dans les dernières années.

Pierre Briand, 30 ans, est originaire de Maniwaki. Il s’agit de sa première expérience en politique quoiqu’il suive les traces de ses aïeuls dont certains ont été maires de Maniwaki et députés de la circonscription de Gatineau. Pierre Briand est un entrepreneur aussi engagé dans du bénévolat au niveau de la fibrose kystique ou du hockey avec les Mustangs junior. Il souhaite s’activer à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. Un discours ouvert avec les citoyens lui permettra d’atteindre cet objectif, croit-il alors qu’il souhaite la transparence, des priorités plus judicieuses et ciblées, ainsi qu’une plus grande proactivité à la Ville de Maniwaki.

Quartier 3

Maurice Richard est le candidat sortant à ce siège. Natif de Maniwaki, il a été employé pendant 42 ans dans un salon funéraire et a été commerçant à Maniwaki tout en desservant le reste de la région. L’embellissement de son quartier et sa sécurité fait partie de ses priorités comme cela est aussi le cas pour tout Maniwaki. Il souhaite travailler à de gros projets de travaux publics et d’urbanisme, car il veut développer Maniwaki le plus possible. Il croit que les gens peuvent lui faire confiance tout comme les autres élus l’ont fait en lui confiant la responsabilité de maire suppléant au cours de son mandat.

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Estelle Labelle désire faire un retour après avoir été défaite aux élections de 2017. Elle a été conseillère pendant 12 ans à Maniwaki et désire continuer les dossiers commencés alors. Elle estime que les aînés ont été oubliés depuis les 4 dernières années et veut donc se consacrer principalement à leur sort. « Ravoir une salle d’âge d’or adaptée aux besoins des aînés est important », souligne-t-elle. Les rues de son quartier, qui est d’ailleurs celui où elle est née et pour lequel elle se présente, ont aussi besoin d’amour, souligne-t-elle, elle veut s’attaquer au problème.

Quartier 5

Philippe Laramée a 36 ans, termine un premier mandat et se représente parce qu’il aime la politique et la Ville de Maniwaki. Son expérience dans les gouvernements scolaires y est assurément pour quelque chose, croit-il. Actif dans le milieu, il a siégé sur les conseils d’administration du club d’Archer de la Haute-Gatineau et du CPE réseau petit pas tout en faisant beaucoup de bénévolat dans les divers organismes de la région. Ses priorités sont la pénurie de main-d’œuvre, le manque de logements, le développement du plein air et la formation d’un comité citoyen d’action environnementale.

C’est une première expérience en politique pour Denis Nault, retraité d’un travail de policier qu’il a fait pendant 43 ans à Maniwaki. Natif de la ville, il réside dans le quartier 5 depuis l’âge de deux ans et dit connaître cet endroit de « A à Z ». Il veut apporter son savoir, mais aussi des solutions à des problématiques non réglées dans son quartier. Il veut représenter les gens et sans garantir les résultats, il croit que sa formation lui donne un avantage, car il est habitué à la synergie de l’« action/réaction », mentionne-t-il.

Quartier 6

Sophie Beaudoin souhaite être réélue comme conseillère, alors qu’elle siège depuis 2017. Pendant son mandat, elle a beaucoup travaillé sur les sentiers pédestres et a même utilisé son budget discrétionnaire afin de sécuriser ceux-ci par de l’éclairage, ce qui a été possible grâce aux partenaires du projet qui y ont cru avec elle. Idem pour les infrastructures sportives dont elle a participé à l’amélioration. Elle se dit proche des citoyens, les écoute et tente de répondre à leurs besoins. Elle parle de plans de développement et d’acquisition de ressources pour son prochain mandat, mais aussi de travail d’équipe.

Rémi Fortin, « battu » lors de l’élection de 2017 après deux mandats, désire revenir. Il est retraité d’une carrière d’infirmier. Il a travaillé 25 ans à l’hôpital de Maniwaki. Il parle de collaboration. « Pour continuer de grossir, il faut se regrouper », croit-il. Il espère apporter au milieu, des idées qui sont à portée de la main en ce qui touche « le bois » par exemple. Il souhaite voir ces idées mises en chantier pour garder et attirer de la main-d’œuvre. S’il dit ne pas pouvoir tout régler, il promet l’écoute.

Pierre Mayrand est un enseignant retraité qui a aussi habité en Europe où il a vu des initiatives qu’il a adorées et qu’il aimerait amener ici. Il cite à ce propos les marchés de Noël rassembleurs et festifs. Pour lui, la priorité est la formation d’un comité citoyen, car la voix de ceux-ci est importante. Il croit aussi qu’il est temps pour Maniwaki d’investir dans des rues, dont celles de son quartier. Impliqué et rassembleur, le candidat, vice-président de Mani-Jeunes, parle de projets qui rejoignent plusieurs tranches de la population, mais aussi, d’ensembles résidentiels à certains endroits de la ville.

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