Chantal Lamarche veut faire avancer les dossiers et poursuivre ceux débutés

Course à la préfecture

Publié le 29 octobre 2021 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

Chantal Lamarche a terminé un mandat de 4 ans à la préfecture de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau. Elle n’a pas eu le temps d’amener certains dossiers où elle l’aurait voulu et même de toucher à d’autres, car la COVID-19 est venue retarder plusieurs initiatives, entre autres. Elle souhaite poursuivre.

Chantal Lamarche brigue un deuxième mandat à la préfecture de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau afin, entre autres, de poursuivre des dossiers non terminés, mais aussi de faire respecter certaines promesses du gouvernement provincial envers les régions. (Photo gracieuseté – MRC de La Vallée-de-la-Gatineau)

Rien ne laissait présager que Chantal Lamarche serait un jour en politique. Elle qui assurait la sécurité des juges et détenus dans un palais de justice a décidé, un jour, de retourner aux études et d’aller se chercher des diplômes. Le premier en administration municipale et le deuxième en leadership municipal. Elle s’est alors lancée dans la course et est devenue conseillère puis mairesse à Cayamant. Elle y a réalisé 6 années. Ceci est sans compter ses 9 autres passées en politique scolaire. « Je suis partie de bas pour monter haut, mais tranquillement », dit-elle.

Bénévole depuis longtemps, ce ne fut pas une surprise que le préfet de l’époque la nomme responsable du développement social en 2013. Son bagage d’implications lui fait dire que la concertation de tous les partenaires du milieu est un élément gagnant. Que ce soit à la Table de développement social de la Vallée-de-la-Gatineau ou comme porte-parole d’une cause, elle croit que le développement social est la base de tout. « Une personne qui n’a pas un toit sur la tête, qui ne peut pas se nourrir, ne peut pas se développer », croit-elle. Elle appuie donc les organismes du milieu quelque soit leur cause, de la pédiatrie sociale à Suicide détour, donne-t-elle en exemple.

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Chantal Lamarche dit vouloir continuer les dossiers qu’elle n’a pas pu terminer. Certains retardés par la pandémie, qui ne permettait pas les consultations publiques, comme le Plan de développement de la zone agricole ou le Plan de gestion des matières résiduelles. D’autres qu’elle regrette de ne simplement pas avoir eu le temps de toucher, comme le logement.

Une de ses priorités est de faire respecter au gouvernement de la CAQ la promesse de 5 000 emplois en région, « des emplois de qualité et des décisions locales », dit-elle. Ses négociations avec le gouvernement pour rapatrier dans la MRC, la gouvernance en santé sont toujours en cours et d’ailleurs, elle veut poursuivre sur cette voie en travaillant au projet-pilote de « gouvernance chez nous » entamé en août 2021.

Chantal Lamarche croit que les gens devraient lui octroyer un deuxième mandat, car elle a « travaillé très fort », exprime-t-elle. Elle continuera d’être aux aguets pour faire avancer les projets des citoyens, des municipalités et des partenaires de la région.

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