Portrait de candidats
La bloquiste Gabrielle Desjardins veut rejoindre les moins politisés
Ils sont près de 20 jeunes de moins de 30 ans à se présenter comme candidats pour le Bloc Québécois à travers la province. Gabrielle Desjardins fait partie de ce groupe. Si elle en a surpris quelques-uns d’accepter d’être devant les projecteurs, ils ne l’étaient pas de la voir se lancer en politique.
C’est en accompagnant un candidat aux élections provinciales en 2018 que Gabrielle Desjardins a commencé à s’intéresser plus sérieusement au monde politique. À 22 ans, elle trouve important de montrer que les jeunes ont aussi leur place en politique et s’y impliquent.
Résidente de Gatineau jusqu’à l’an dernier, elle a quitté la région momentanément, le temps de faire des études en enseignement à Québec. Après deux ans d’études en psychologie, l’enseignement au secondaire l’a interpellée. La base de ses intérêts se situe dans la relation d’aide.
Outre la politique, c’est aussi dans ce domaine que Gabrielle Desjardins a pris de l’expérience de vie en étant bénévole chez Tel-aide. Mais la politique fait partie de son quotidien depuis 2018. D’abord au niveau local en accompagnant un candidat de Chapleau, mais maintenant au niveau national depuis qu’elle a joint, en 2020, les rangs de l’exécutif du comité national des jeunes du Parti Québécois en tant que conseillère.
Déjà à l’école secondaire, Gabrielle Desjardins s’impliquait au niveau du comité environnement de son école, mais aussi au conseil des élèves et au conseil d’établissement.
Si elle a choisi le Bloc Québécois pour sa candidature, c’est pour elle une suite logique à son implication au Parti Québécois. « Le parti défend les valeurs du Québec qui me tiennent à cœur », souligne-t-elle en mentionnant des enjeux importants pour elle sur lesquels le parti mise aussi.
« Développer le transport en commun en région, c’est en cours, mais il reste encore beaucoup de travail à faire et pourtant, on n’est pas si loin d’Ottawa. » – Gabrielle Desjardins
Le transport, la préservation de l’environnement dont le dossier de Chalk River et aussi la protection de la langue française sont tous des éléments qui l’ont convaincue de s’engager dans les rangs du Bloc Québécois et qui devraient, selon elle, convaincre les gens de s’allier aussi à ce parti.
Elle considère que l’Outaouais n’est pas à son plein potentiel, que ce soit au niveau des télécommunications ou en santé. Elle se désole de voir les bris de services de la région dans ce secteur. Les enjeux de la région, elle les connait plutôt bien, assure-t-elle.
Au-delà de tous ces enjeux sur lesquels la candidate désire travailler, il y a cette volonté de rejoindre les moins politisés, dont les jeunes. « Chaque fois que je vois s’allumer une flamme en eux et que je sens que je leur donne la perception qu’ils peuvent changer les choses, je trouve ça beau », conclut la candidate du Bloc Québécois.
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