Culture pour tous
La Maniwakienne Madeleine Lefebvre sera la porte-parole des Journées de la culture en Outaouais
Madeleine Lefebvre, fondatrice de la maison d’édition et école de musique La Note verte à Maniwaki, agira à titre de porte-parole des Journée de la Culture organisées par Culture pour tous qui auront lieu du 29 septembre au 1er octobre et auront comme thème la collectivité.
Durant ces trois jours, des activités gratuites et ouvertes seront offertes à tous et ce, partout au Québec. Le but est de favoriser un plus grand accès de la population aux arts et à la culture.
« Quand ils m’ont approché, je croyais que c’était pour être la porte-parole dans ma MRC[…]J’étais vraiment enchantée. Pas pour moi personnellement, mais je trouve que c’est un beau geste inclusif envers les MRC de l’Outaouais », avoue-t-elle d’entrée de jeu.
Mme Lefebvre compte également un curriculum vitae digne de mention. Elle est doctorante en Sciences sociales appliquées à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et Post-doctorante à la Chaire Desjardins en développement des petites collectivités de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Elle a également fait son nom en s’impliquant dans le milieu communautaire et municipal.
Prise de parole
Pour Mme Lefebvre, les Journées de la culture ont de l’importance, car elles permettent de prendre parole en faveur de la culture en Outaouais. Selon elle, « C’est de dépasser notre activité personnelle ou organisationnelle pour participer à un mouvement de culture ».
Celle-ci raconte également qu’on la questionnait, lorsqu’elle a fondé La Note Verte à Maniwaki il y a quelques années, quant à la pertinence d’avoir un lieu où musiciens et étudiants se côtoient physiquement dans la Vallée. Aujourd’hui, l’entreprise polyvalente n’a plus besoin de présentations.
Défis de la culture outaouaise
Pour Mme Lefebvre, la culture en Outaouais comporte de multiples défis. « C’est une lutte constante », souligne-t-elle.
Elle mentionne notamment la proximité de la région avec Ottawa. « Tout l’Outaouais est dans l’ombre d’Ottawa », concède-t-elle.
Autre fait, comme une grande partie des investissements est consacrée à Gatineau (plus particulièrement dans le centre-ville), certains peuvent penser que l’Outaouais obtient sa juste part de financement. « Mais quand on va dans les MRC, on gratte ».
« Être dans l’ombre a un impact financier, mais aussi de visibilité », note celle qui se dit passionnée de musique et d’arts visuels.
Et comment aider la culture en Outaouais ? En continuant à la promouvoir. Il y a un mouvement positif qui s’installe, ajoute-t-elle et espère que le message sera entendu par tous.
Il est toujours possible d’inscrire votre activité pour les journées de la culture au journeesdelaculture.qc.ca.
Chiffre de la 26e édition
Près de 2 500 activités proposées ont été proposées gratuitement à tous 350 municipalités y ont participé
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