École Sainte-Croix de Messines
Une œuvre en soutien à l’Ukraine
Il y a quelques semaines, les élèves de 3e cycle de la classe de Carolanne Duquette à l’école Sainte-Croix de Messines ont réalisé, dans le cadre d’un projet en classe, une œuvre artistique en soutien au peuple ukrainien. Projet qui a favorisé de belles valeurs tout en leur permettant d’acquérir quantité de nouveaux apprentissages.
« Pour ce projet, je me suis inspirée du partage d’une autre enseignante, sur un groupe Facebook, qui dans la même optique, avait fait avec ses élèves un gros signe de «Peace». Pour ne pas la copier, j’ai choisi d’écrire le mot «Paix» inséré dans une murale. Ça a aussi donné l’occasion d’aller plus loin avec les élèves en parlant de la guerre. Ils en entendent parler aux nouvelles et un peu partout et certains vivent de l’anxiété par rapport à ça », a expliqué l’enseignante, Carolanne Duquette.
Selon elle, ce ne sont pas tous les jeunes qui vivent cette anxiété, mais peu en parlent. Le fait de discuter de cette guerre peut prévenir cette situation et désamorcer des choses.
« On en a profité pour prendre conscience de la chance qu’on a d’être tranquille, de venir à l’école tous les jours et de vivre dans la paix et en santé. »
Carolanne Duquette
Bien sûr, le projet en est un d’art plastique, mais il s’est d’abord inscrit dans le cadre du cours d’éthique et culture religieuse où l’on aborde ce genre de thème ainsi qu’en univers social. « Les élèves ont donc pu discuter des différentes guerres, de la promesse signée après la Deuxième Guerre mondiale et qui disait qu’il n’y aurait plus de guerre. On y a inclus des notions qu’on voit en classe en se basant et en comparant avec ce qui se passe dans le monde actuellement. Avec des élèves de 5e et 6e année, on peut avoir des discussions. Ils sont à la recherche de compréhension et de justice. Ils comprennent bien les choses et ce fut vraiment intéressant. J’ai vraiment vu la maturité qu’ils ont par rapport à tout ça. Ils étaient bien réfléchis face à la guerre, l’empathie, au peuple ukrainien », a souligné l’enseignante.
L’œuvre a été réalisée sur un vieux babillard en liège que les élèves ont récupéré et restauré avec leur art. Celui-ci est installé dans l’école et peut être admiré dans le corridor par tous les élèves et enseignants.
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