Un projet né à Messines par l’artiste « grande rêveuse » Claudine Lahaie

Publié le 26 novembre 2021 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

Claudine Lahaie n’écrit pas de roman. Cependant, la créatrice touche aux livres pour enfants, aux cahiers de mandalas et même à l’impression sur vêtements. Cette envie de créer était en elle, mais c’est la COVID-19 qui a fait passer l’artiste à l’action. Les États-Unis pour bientôt? Qui sait!

Claudine Lahaie, résidente de Messines, est cachée derrière le nom de plume Pencil Dream Magic. Même si sa révélation pour l’art est présentée depuis peu au grand public, elle était déjà en elle depuis longtemps. (Photo gracieuseté – Pencil Dream Magic)

Pencil Dream Magic (PDM), pourquoi un nom de plume anglophone pour un projet de création au Québec? Claudine Lahaie l’explique par le fait que c’est difficile de trouver des éditeurs au Québec. Alors que sur le marché anglophone, les ouvertures sont là. D’ailleurs, une maison d’édition des États-Unis qui a un bureau à Toronto serait intéressée par l’un de ses projets. « Le processus sera assez long, je ne veux pas trop en parler tant que ce n’est pas officiel. Au cas où ça ne se réaliserait pas… », explique l’artiste.

Pour plusieurs, Claudine Lahaie pourrait être un nouveau nom dans le milieu de la création dans la Vallée-de-la-Gatineau. Et pour cause: même si elle a toujours été amoureuse de l’art, ce n’est qu’il y a six mois qu’elle a osé rendre publiques ses créations. « J’ai toujours écrit, mais je ne le disais pas et je m’imposais des limites », explique-t-elle. Ce qui était son nom de plume est, en quelques mois, devenu un projet global où l’art numérique et les mots se joignent.

De l’écriture à l’objet décoratif

Claudine Lahaie a déjà peint par le passé. Si son projet a débuté par la publication de livres pour enfants et de mandalas, entre autres, l’art numérique est vite devenu une passion. Grâce à ce procédé, elle peut imprimer sur du bois, du métal, des items décoratifs et même des vêtements en tissus végans, lance-t-elle. Les gens peuvent découvrir ses créations sur Internet, entre autres sur une page Facebook qu’elle utilise aussi pour parler au public qui la suit et qui porte son nom de plume.

En six mois, la créatrice qui dit pouvoir passer de longues heures seules devant son ordinateur a sorti plusieurs livres et créations. « Je me définis comme une artiste, mais surtout, une grande rêveuse. Le côté affaire, c’est mon mari qui le gère! » Sa détermination et sa volonté d’ouvrir des portes ont trouvé le projet qu’il fallait pour elle pendant la pandémie. « J’étudiais à temps plein en comptabilité, mais ce n’était pas vraiment moi. Cet été, j’ai décidé de foncer », raconte-t-elle.

En ce moment, Claudine Lahaie travaille à un livre francophone sur l’anxiété.

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