Exposition du 17 juillet au Presbytère de Blue Sea
Max-Hector Archambault revient au bercail avec rythme et couleur
Originaire de Maniwaki, il dit avoir grandi à Messines. Sa famille vit encore dans la Vallée-de-la-Gatineau. Lui, est parti à Montréal pour ses études et s’y est accroché les pieds quelque part entre la musique noise rock et la peinture. Résultat: il revient exposer dans la région avec fierté des œuvres aux couleurs psychédéliques. Voici Max-Hector Archambault
Max-Hector Archambault visite assez régulièrement la Vallée-de-la-Gatineau. Ce sera néanmoins la première fois qu’il y exposera ses œuvres. Il a démontré son talent lors de diverses expositions dans la métropole, mais en le faisant chez lui, il espère créer un premier contact pour certaines personnes, avec l’art contemporain, de façon à déclencher une passion.
De la passion, l’artiste n’en manque pas. Lorsqu’il avait environ neuf ans, il a reçu à l’école une introduction en histoire de l’art. Il a fait la connaissance avec l’expressionnisme, l’abstrait et autres mouvements. « Je levais tout le temps la main, je voyais plein de choses. » De retour à la maison, il s’est mis à expliquer à ses parents qui était Monet, puis il s’est mis à faire des gouaches.
« Quand j’ai reçu ma première anthologie de l’histoire de l’art, j’ai lu ça en un mois! » – Max-Hector Archambault
Il a poursuivi dans cette voie (arts visuels et médiatiques) au Cégep de Gatineau. Ensuite, il s’est éclipsé à Montréal pour étudier l’histoire de l’art. « Je suis honoré d’exposer là où j’ai grandi », sont les mots de l’artiste qui rajoute que, cette fois, sa famille pourra voir ses toiles en vrai et non seulement en photo.
C’est Marie-Claude Bonin, alias Marie Papilles, qui l’a approché il y a environ un an. Ils se sont connus à l’école secondaire. Il ne connaissait pas, alors, la vocation culturelle du Presbytère de Blue Sea et a été impressionné qu’en région, on produise de telles expositions.
Sujet de son exposition
Le vernissage de l’exposition de Max-Hector Archambault aura lieu le 17 juillet à 13h au Presbytère de Blue Sea. Ce sont les conditions sanitaires qui dicteront comment se déroulera ce vernissage. Le public peut s’informer au Presbytère de Blue Sea pour en savoir davantage.
« À travers l’art visuel, je cherche à construire des mondes, des univers intérieurs qui me sont propres. Pour y arriver, je me plais à voir l’histoire de l’art comme un grand bazar où l’on peut trouver de tout et l’on peut tout emprunter. J’intègre des aspects canoniques de courants tels que l’expressionnisme, le fauvisme ou le cubisme à mes œuvres pour développer un langage pictural personnel. Celui-ci est généralement cru et empreint de subjectivité. » L’exposition intitulée Colorimétrie subliminale démontrera comment l’artiste s’amuse avec les couleurs. Souvent guidé par la musique en arrière-plan, il créé par automatisme et c’est le moment présent qui détermine l’œuvre.
M. Archambault croit que la perception du visiteur sera mise à l’épreuve lors de sa visite de l’exposition. Dépendant du regard, chacun y découvrira sa vision. Qui sait, souligne l’artiste, son exposition éveillera peut-être des jeunes qui ne s’y retrouvent pas dans l’art conventionnel?
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