Salon du livre de l’Outaouais
La Vallée de la Gatineau peu représentée mais visitée
Parmi la centaine d’auteurs présents au Salon du Livre de l’Outaouais (SLO), il est difficile de définir qui est originaire ou habite dans la Vallée-de-la-Gatineau. Ni les organisateurs de l’événement, ni l’Association des Auteurs et Auteures de l’Outaouais (AAAO) n’ont pu aider L’info à dénicher les talents de chez nous qui auraient pu être présents au SLO.
À Force de recherche, L’info a pu trouver une autrice née à Gracefield mais n’habitant plus la région : Carole Auger-Richard. Anne Potvin, qui tient un commerce, n’était quant à elle pas disponible à ces dates. De plus, elle croyait n’écrire qu’un livre, mais elle s’attèle présentement à la tâche de la rédaction d’un deuxième livre. L’an prochain peut-être? Qui sait.
Idem pour la maison d’édition La Note Verte qui a fait acte de présence en 2019 au SLO mais qui s’y est pris un peu tard cette année pour y être présente. Martin Carle, qui fait partie de l’organisme, a aussi expliqué que La Note Verte publiera prochainement un autre livre et prendra donc un stand en 2020 pour le présenter au public du salon.
Pas d’auteurs mais des enfants
S’il est malheureux que l’édition 2020 du SLO ne compte pas dans ses rangs d’auteurs de la Vallée, les organisateurs n’ont néanmoins pas oublié notre secteur dans leur programmation. Ainsi, des groupes scolaires de la Vallée ont pu recevoir, dans leur classe, des auteurs jeunesse qui leur ont fait découvrir leur univers. La classe de Julie Proulx, enseignante de 6e année à l’École Pie XII de Maniwaki, a pu bénéficier de l’une de ces rencontres.
Ce type de rencontres avec un auteur ou un illustrateur n’est pas exclusivement réalisé dans le cadre du SLO. Au cours de l’année, les élèves ont la chance de pouvoir en rencontrer à la bibliothèque municipale, par exemple.
Selon Julie Proulx, il est difficile de définir si ces rencontres inspirent les enfants à se lancer dans l’écriture à leur tour. Le peu de temps octroyé à la fin des rencontres ne permet pas un grand échange avec les auteurs, soit parce que ceux-ci doivent rencontrer rapidement d’autres classes ou parce que les enfants doivent prendre l’autobus.
Cependant, l’enseignante raconte que s’ils utilisent le roman de l’auteur comme texte et font des activités autour du livre, cela incite les élèves à se plonger à leur tour dans la lecture de roman. De même, selon Mme Proulx, lorsqu’un auteur offre ses livres aux enfants à la fin de la rencontre, il est certain qu’ils le lisent.
Visite au salon
Si des auteurs de déplacent dans la Vallée à la rencontre des élèves, d’autres se dirigent vers le SLO pour aller le visiter. La Cité Étudiante de Maniwaki et l’École Secondaire de Gracefield, par exemple, organisent ce type de visite.
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