Finissants de la Vallée-de-la-Gatineau
Les étudiants ne s’attendaient à rien, mais ont été enchantés de « fêter »
Avec la pandémie, les étudiants finissant leur parcours au secondaire ne s’attendaient à rien. Pas de bal possible avant la fin des classes. La déception a fait place à la reconnaissance, alors qu’ils ont pu souligner ce passage à une autre étape d’une façon bien spéciale.
Un communiqué émis le 10 juin spécifiait que le Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO), en collaboration avec les écoles, avait décidé de ne pas tenir de bals de finissants après le 8 juillet puisque certaines conditions devaient être respectées et à l’heure d’écrire le communiqué, ces conditions n’étaient toujours pas connues.
On pouvait aussi y lire qu’organiser un événement d’envergure en peu de temps et avec des ressources humaines limitées étant donné la période estivale était difficile, mais qu’à l’automne, chaque école tiendrait un événement pour les finissants tout en respectant les consignes établies au moment de tenir l’activité.
Étant donné le départ de plusieurs étudiants partis étudier dans d’autres villes après leur secondaire, tenir une activité à l’automne ne risque-t-il pas d’empêcher certains de se joindre au groupe? Monia Lirette, régisseuse aux communications au CSSHBO, précise qu’une activité de collation des grades est organisée depuis quelques années à l’école secondaire Sieur-de-Coulonge. La Cité étudiante a organisé le même type d’événement il y a deux ans. Chaque fois, dans chaque école secondaire, les élèves ont participé. La collation des grades se tient généralement à la fin du mois de novembre.
On lance le mortier et on prend des photos!
Des activités pour souligner cette fin d’études étaient tout de même organisées dans les bulles-classes. Philippe Laramée, animateur à la Cité étudiante de la Haute-Gatineau, raconte que les élèves ont eu droit à un défilé tapi rouge, une cérémonie de reconnaissance des pairs, un gouter, une séance de signatures des albums de finissants et un lancer du mortier.
« Pour créer une ambiance, le personnel et l’ensemble des étudiants étaient invités à s’habiller chic pour la journée. » – Philippe Laramée
Les activités ont dû être organisées séparément. Les photos, par exemple, ont été prises en bulles-classes pour permettre aux jeunes d’enlever leur couvre-visage et lancer leur mortier. Selon l’animateur, les commentaires des jeunes ont démontré aux organisateurs de cette belle journée combien ils ont été heureux de vivre ce moment. « Ils ne s’attendaient à rien et étaient tellement reconnaissants. » Les jeunes ont aussi reçu un bracelet avec clef USB contenant des photos de leur parcours.
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