Éducation
Il n’est jamais trop tard pour réussir: À 65 ans, l’Eganoise Christine Labelle obtient son doctorat
Ça vous est déjà arrivé de vous dire qu’il est trop tard ? Trop tard pour changer de carrière, trop tard pour retourner à l’école ou pour poursuivre vos études? Âgée de 65 ans, la résidente d’Egan-Sud, Christine Labelle, vient tout juste de terminer son doctorat et souhaite motiver la population à réaliser ses rêves.
Parcours
Christine Labelle a été enseignante pendant environ 16 ans au primaire, adjointe à la direction au secondaire, et directrice au primaire et ensuite au secondaire. Elle a fait environ 16 ans en gestion. Elle a travaillé durant 4 ans pour le ministère comme personne-ressource pour la stratégie « Agir autrement » en milieu défavorisé.
Christine Labelle a terminé son doctorat professionnel en gestion de l’éducation en 2020 à l’Université de Sherbrooke. Elle avait 64 ans bientôt 65. À cause de la pandémie, elle n’a pas pu obtenir son diplôme avant 2022 à l’âge de 66 ans.
« On vient qu’on ne sait plus quel âge on a. Pour moi l’âge ce n’est pas important » – Christine Labelle
Elle devient aussi une pionnière dans ce domaine, car elle termine ses études dans la première cohorte composée de 8 finissants du premier doctorat professionnel français au Canada.
Motivations
Pourquoi a-t-elle décidé de suivre cette route ? Pour elle, c’était simplement une suite logique. Elle a toujours étudié, elle aime apprendre et elle continue toujours à apprendre, que ce soit sur les bancs d’école ou non. L’apprentissage, c’est ce qui l’intéresse vraiment. Elle veut rester active et comme elle adore ce qu’elle fait, c’était juste normal d’aller dans cette direction.
La nouvelle diplômée apprécie le soutien reçu par sa famille. Pour se rendre au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke situé à une distance d’environ 4h de son domicile à Egan-Sud, elle a dû dormir chez ses enfants.
Une retraite bien occupée
Mme Labelle est présidente de l’association des retraités. La semaine dernière, elle animait une équipe de 60 ans et plus qui vont aller animer des groupes de codéveloppement professionnel pour les jeunes. Pour elle, c’est important de s’impliquer et c’est important de rester jeune.
« C’est important d’être en développement professionnel continu après 50 ans. Et c’est important de faire profiter les plus jeunes d’une expertise qu’on a acquise au fils des ans. Ce n’est pas rien quand ça fait 40 ans que tu travailles, que tu développes de bonnes stratégies et que tu peux les transmettre non seulement dans ta famille, mais aussi avec tes collègues », pense-t-elle.
Elle est à la retraite et elle n’a pas choisi de faire son doctorat parce qu’elle s’ennuyait, puisqu’elle a 4 enfants et elle est grand-maman de 13 petits enfants.
« Moi je ne dis pas que je travaille. Je dis que j’ai des activités professionnelles agréables. Des APA», dit-elle avec humour.
C’est sûr que quand on poursuit des études et que l’on continue de travailler c’est parce qu’on est bien accompagné pour le faire, conclut-elle.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.