Un budget de près de 9 M$ adopté à Gracefield
La Ville de Gracefield a adopté à la fin décembre un budget dont les revenus sont estimés à 8,85 M$ pour l’année 2024, mais ne comportera pas de grandes hausses de taxes pour les contribuables.
Le maire, Mathieu Caron, considère que l’exercice budgétaire s’est mieux déroulé que l’an dernier malgré l’inflation vécue cette année à l’échelle de la province. « On s’en est sorti avec une augmentation de la taxe foncière à 1,98% », souligne-t-il.
Les taxes ne sont pas les mêmes selon les services obtenus par les citoyens. Dans le cas où une maison est située dans le cœur de la municipalité connectée au service d’égout et à l’eau, le compte de taxes du résident gracefieldois sera 12 $ plus élevé par rapport à l’an dernier.
M. Caron précise toutefois que des coupes ont dû être effectuées à certains endroits dont un camion en moins et des projets ont été retardés, précise-t-il.
Selon le document explicatif, une des hausses les plus notables est dans l’administration qui aura un budget en hausse de près de 240 000 $ par rapport à 2023. Celle-ci est expliquée en partie par une hausse de la quote-part de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau ainsi qu’à un remaniement des prévisions dans d’autres secteurs administratifs.
Réseau d’égouts et garage municipal
Le maire de Gracefield, Mathieu Caron. Photo gracieuseté — Ville de Gracefield
La Ville a également présenté son plan triennal d’immobilisations (PTI) 2024-2026. Pour l’année 2024, il y a la réfection du chemin Marks, un coût estimé à 700 000 $, financé par une subvention ainsi qu’à un règlement d’emprunt. Un montant d’un peu plus de 1,5 M$ est prévu aussi pour la réfection du réseau d’égouts de la municipalité.
En 2025, le garage municipal vivra une cure de rajeunissement au coût estimé de 2 M$.
En 2026, fait à noter, un montant de 1M$ est prévu pour la rénovation du centre communautaire. « C’est un centre qui est quand même âgé. On a déjà eu des rénovations dedans parce qu’on avait eu un incendie. Mais maintenant, il faudrait s’en aller [vers] le côté énergétique, tout remplacer la partie mécanique, isoler la toiture », décrit le premier magistrat.
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