Inondation
La rivière Désert sort de son nid à Maniwaki
Vendredi, il y a un léger débordement d’eau sur la rue des Oblats à Maniwaki mais selon la mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, la situation demeure sous contrôle.
La Ville de Maniwaki suit tous les jours l’évolution de la montée des eaux et tient à rassurer sa population. S’il y a quelque chose, la ville est tout de suite interpellée par Hydro-Québec. Malgré le débordement qu’on peut apercevoir sur la rue des Oblats, la mairesse de Maniwaki Francine Fortin mentionne qu’il n’y a rien de majeur. « Même si ça a débordé il n’y a aucun enjeu pour nous. La ville de Maniwaki a acquis beaucoup d’expérience, donc à chaque niveau de l’eau on sait quelles sont les procédures à suivre. Depuis que je suis en poste, il y en a eu trois donc chaque fois on a appris et maintenant on est bien préparé. », explique-t-elle.
Mme Fortin mentionne qu’ils ont beaucoup de soutien de la part d’Hydro-Québec. Ils ont d’ailleurs demandé à Hydro-Québec de laisser couler l’eau le plus possible sans vider le réservoir. « Il est préférable qu’il y ait un petit débordement comme celui-ci pour laisser le réservoir Baskatong se vider au maximum pour éviter des débordements bien pires comme ce qu’on a connu l’an dernier. », rappelle-t-elle.
« Pour le moment, ça ne devrait pas déborder vraiment plus que ça, puis si ça déborde plus que ça il y aura d’autres publications sur la page Facebook de la ville. » – Francine Fortin
La Ville de Maniwaki indiquait justement sur sa page Facebook qu’avec les pluies annoncées, il est préférable de maintenir le débit de 165,2 m3 par seconde à la rivière Désert pour évacuer une certaine quantité d’eau par mesure préventive.
On ne peut pas prévoir l’imprévisible
Comme l’indiquait l’ingénieure en chef de la Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais (CPRRO), Manon Lalonde, lors d’un webinaire d’Hydro-Québec, quand dame nature envoie trop de pluie ou trop de neige qui font d’un coup et bien il y a trop d’eau qui se retrouve dans la rivière, explique-t-elle. L’eau a besoin de plus d’espace pour s’écouler donc la rivière sort de son nid et s’écoule sur les plaines inondables.
Donc, nous ne pouvons tout simplement pas prévoir l’ampleur de la crue printanière, mais pour le moment, tout indique que ça se passe bien.
(Photo L’info de la Vallée — Marie Pier Lafleur)
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