Santé
En route avec les paramédics de la MRCVG
Le 28 octobre dernier, la préfète Chantal Lamarche a fait un quart de travail avec une équipe de paramédics. Ambulancier est le titre qu’on utilise le plus souvent, mais le terme exact est véritablement paramédic. Mme Lamarche désirait voir le travail des paramédics en action et aussi l’équipement utiliser dans l’ambulance. Voici son récit.
Mme Lamarche refuse que le gouvernement coupe 547,5 heures de travail pour les paramédics dans la MRC Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) tel que prévu dans le plan déposé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. De plus, elle voulait constater l’état de la route 105 en tant que passagère sur une civière.
Les démarches pour y arriver
Tout d’abord, une demande a été faite à la directrice générale des paramédics de l’Outaouais pour obtenir une permission pour faire un quart de travail avec une équipe de paramédics de la MRCVG en tant qu’observatrice. Elle a ensuite signé des documents. Un premier document pour assurer la confidentialité des usagers. Elle ne peut donc pas dire qui a embarqué dans l’ambulance, à quel endroit et pour quelle raison. Ensuite, un document de dégagement. Si elle se blessait ou se faisait blesser par un patient, elle n’aurait pas pu poursuivre les paramédics.
La couverture du territoire
Mme Lamarche a fait un quart de travail de 5 h 30 à minuit avec les paramédics Éric Bernatchez et Mathieu Monette. Bien entendu, pendant qu’elle faisait un quart de travail avec eux, il y avait une équipe à Maniwaki et à Gracefield. Donc le territoire était bien couvert. La première équipe de paramédics qui prenait les appels, c’était eux.
Le début de l’aventure
Tout d’abord, les paramédics ont montré à Mme Lamarche le fonctionnement. Ils ont indiqué où aller, quoi faire, étape par étape. Par la suite, ils ont visité la caserne. Puis, c’est à ce moment qu’ils ont reçu un appel d’urgence. L’appel d’urgence a été plutôt intense, selon les dires de Mme Lamarche, puisque la Sûreté du Québec était sur place. Malgré tout, l’intervention s’est très bien déroulée. Ils sont descendus dans le sud de la MRC et ils sont revenus à l’hôpital de Maniwaki avec deux patients.
L’équipement et le travail des paramédics
Un équipement de pointe, très moderne, très avancé. On ne peut pas chialer, nous sommes vraiment bien équipés, nous dit Mme Lamarche. Les paramédics qui étaient présents ont fait un travail d’exception, soulève Mme Lamarche qui n’avait que des éloges pour eux.
« Éric Bernatchez et Mathieu Monette sont paramédics depuis une vingtaine d’années. Ils étaient excellents, ils m’ont vraiment impressionné, ils étaient très humains. C’est évident que c’est une passion pour eux, une vocation. » – Chantal Lamarche
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