Se parler, en parler : vers une culture du consentement
Retour de La marche, La rue, La nuit, Femmes sans peur
Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel de la Vallée-de-la-Gatineau (CALACSVG), en collaboration avec le Comité-Femmes Vallée-de-la-Gatineau, a tenu, le 16 septembre dernier, l’événement « La marche, La rue, La nuit, Femmes sans peur ». Ce sont un peu plus d’une trentaine de personnes qui ont répondu présentes pour l’événement.
Cette marche, qui revient chaque année, un peu partout au Québec, et ce, depuis 41 ans, se veut l’occasion de souligner la Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes. Cette année, la campagne provinciale a pour thème : « Se parler, en parler : vers une culture du consentement ».
« Avec cette campagne, les CALACS du Québec souhaitent sensibiliser la population au consentement, notion qui, depuis l’apparition du mouvement MeToo, est devenue un point primordial dans la perception de la sexualité et du rapport à l’autre », explique-t-on du côté du regroupement québécois des CALACS (RQCALACS).
Un moment particulier
À Maniwaki, la marche a débuté au chapiteau situé à l’intersection des rues des Oblats et Laurier. C’est dans une ambiance toute en musique où les slogans étaient présents que les gens ont marché. Environ à mi-parcours, un arrêt a été fait afin de parler du consentement et d’échanger sur le sujet.
« La marche se veut un moment privilégié pour susciter la solidarité des femmes face à la violence sexuelle et aux abus. Elle a aussi pour but de permettre aux femmes de se réapproprier la rue, particulièrement la nuit, sans avoir peur. »
Mélanie Guénette
« Avant de se mettre en route, les gens ont été invités à réfléchir sur ce que pour eux c’est que le consentement. Ils pouvaient y réfléchir en marchant et lorsqu’on a fait l’arrêt, j’ai parlé de ça. J’ai expliqué ce que c’est et abordé les points suivants : il doit être libre et éclairé, l’âge du consentement, l’importance d’un consentement sans être intoxiqué ou endormi, les différentes formes de violences. Ensuite, certaines personnes sont venues s’exprimer sur le sujet et le groupe était aussi invité à se prononcer », a expliqué Mélanie Guénette, du CALACSVG.
L’événement se veut aussi une occasion de parler des différents aspects des agressions, abus et violences à caractère sexuel pour faire tomber les tabous et faire ressortir l’importance de parler et de dénoncer. La sensibilisation et l’éducation étant d’une grande importance.
La marche à Maniwaki s’est conclue par un petit rassemblement où beignes et café étaient offerts et où une trentaine de prix ont été tirés.
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