Corporation du Château Logue
Une rencontre pour passer à l’action
Le conseil d’administration (CA) de la Corporation s’est rencontré, le 22 août dernier, dans le but de discuter d’un plan d’action à mettre en place pour la survie de l’organisme.
Lors de l’assemblé, Louis Mercier a officiellement été élu président. M. Mercier raconte que « On a discuté de la demande de la Ville de Maniwaki qui souhaite que l’on quitte le bâtiment rapidement. On veut maintenant mettre en place des rencontres avec les différents maires et mairesses de la région et les gens intéressés par la culture et le patrimoine pour pouvoir trouver une solution régionale. »
Le nouveau président a aussi souligné que l’organisme fait présentement des démarches afin de trouver un endroit où mettre ses artéfacts et son matériel. « Plusieurs choses sont à faire pour nous réorganiser. Je veux relire la mission de l’organisme pour revoir quel était réellement l’objectif de la Corporation au départ. À partir de là, on va identifier ce qu’il faut changer pour en arriver où on veut. La principale mission était de protéger le Château Logue, mais comme on n’est plus là, ça n’entre plus dans la description. Le nom de l’organisme sera aussi appelé à changer », a-t-il mentionné.
« En présentant un plan de match régional, les gens vont voir ce qu’ils peuvent en tirer et probablement s’impliquer plus. »
Louis Mercier, président
Le but premier de l’organisme reste la préservation des artéfacts et des archives qu’il possède. « On a vraiment beaucoup de choses. Il y a des choses qu’on va vendre, même si on ne veut pas vraiment, mais les choses qui nous semblent moins utiles le seront afin de nous permettre de ne plus avoir de dette et de repartir en force », a précisé M. Mercier.
L’organisme souhaite prendre le pouls auprès des municipalités afin de voir quel genre de coopération pourrait être mise en place et qui permettrait de mettre en valeur artéfacts et matériel. « Je vais aussi contacter la MRC et les élus régionaux dans les prochaines semaines pour vraiment faire en sorte de mettre en place un plan de match régional pour que les artéfacts restent dans la région, même s’ils doivent être répartis dans les différentes municipalités. On ne veut plus que ce soit uniquement Maniwaki qui assume les coûts. On veut aussi recruter des gens prêts à s’impliquer pour faire rayonner notre culture et notre patrimoine », a ajouté M. Mercier.
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