Dépotoirs illicites orphelins dans la Vallée-de-la-Gatineau
Le MERN lance un appel d’offres pour en faire le nettoyage
La Direction régionale de l’Outaouais-Laurentides du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) lance un appel d’offres pour requérir au service d’un prestataire qui sera en mesure d’effectuer le nettoyage de dix sites où l’on retrouve sur chacun un dépotoir illicite orphelin. Deux d’entre eux se situent dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Ces dépotoirs sont répartis sur deux régions administratives, soit sept dans la région de l’Outaouais et trois dans la région des Laurentides.
Du côté de la Vallée-de-la-Gatineau, c’est à Déléage et à Grand-Remous que se retrouvent les deux sites à nettoyer.
À Déléage, il est question de trois amas de déchets qui ont été laissés dans une sablière. On peut y avoir accès avec un véhicule 4×4 à partir de l’intersection des chemins de la Ferme Joseph et du lac de l’Achigan. Il faut faire environ 3 km jusqu’au chemin des Ormes et tourner à droite pour se rendre au camping du lac. On prend ensuite le chemin au bout du camping puis, à gauche, on se retrouve sur le chemin de la sablière. Sur ce site, il y a aussi la possibilité de dégager le vieux chemin menant à la sablière par le chemin du lac Achigan. Il sera aussi important de prendre entente avec le camping pour avoir accès au chemin.
Pour ce qui est de Grand-Remous, le site est d’une grandeur approximative de 900 mètres carrés et quelques petits tas de déchets ont aussi été remarqués aux alentours. On peut s’y rendre à partir de la route 117, entre Grand-Remous et Mont-Laurier, en faisant 175 mètres dans le sentier quad fédéré. Il s’agit d’un très gros site datant de plusieurs années qui pourrait être contaminé (à vérifier). On y retrouve beaucoup de déchets dans un fossé profond.
Les travaux en question comprennent notamment le ramassage et la récupération des déchets, débris et autres détritus sur place. En général, on peut retrouver, sur les sites, des matières plastiques, des matériaux de construction, des structures de métal, des matelas, des bardeaux d’asphalte, des appareils domestiques non fonctionnels, des pièces d’auto, des pneus. À la connaissance du ministère, les sites ne contiennent pas de matières dangereuses ou de matières contaminées.
La soumission doit:
• Être présentée par un prestataire de services ayant un établissement au Québec ou dans un territoire visé par un accord intergouvernemental applicable, clairement identifié à son nom et accessible durant les heures normales de bureau;
• À titre d’information, l’ordre de grandeur des travaux se situe entre 133 500$ et 173 500$. Le prestataire de services ne doit considérer cet ordre de grandeur qu’à titre indicatif et non comme un minimum ou un maximum.
• Le ministre attire particulièrement l’attention sur les clauses 3.13 et 3.14 du document d’appel d’offres (voir sur le site du SEAO) qui indiquent les conditions d’admissibilité des prestataires de services et de conformité des soumissions à respecter dans le cadre de cet appel d’offres.
• Le ministre ne s’engage à accepter aucune des soumissions reçues, notamment lorsqu’il juge que les prix sont trop élevés ou disproportionnés ou ne reflètent pas un juste prix.
Des mairesses surprises par cette démarche
• Lorsque L’info a communiqué avec les mairesses des deux municipalités concernées, celles-ci se disaient surprises d’apprendre cette démarche gouvernementale, tout en la considérant comme positive pour l’environnement.
• « Je suis très surprise d’apprendre ça, car jamais la municipalité n’a été informée de l’existence de ce dépotoir. Nous n’avons jamais reçu de plainte à ce sujet et nous en ignorions l’existence. Avec notre direction générale, nous avons envoyé des messages au MERN et nous sommes en attentes de réponses. On souhaite en savoir plus. C’est un gros projet et on se demande pourquoi on n’en a pas été informé. Même si c’est le ministère qui le prendra en charge, ça nous concerne », a mentionné la mairesse de Grand-Remous, Jocelyne Lyrette.
• Même propos venant de la mairesse de Déléage, Anne Potvin qui a raconté: « Nous n’avions jamais entendu parler de ça. Nous ne savions pas que ce dépotoir existait et selon les recherches que j’ai faites, à moins que je ne me trompe, l’endroit où est situé le site serait sur les terres publiques dans le secteur de notre municipalité. C’est dommage de constater que personne ne nous a informés de cette situation.»
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.