Augmentation de la population de chats errants
Une problématique récurrente qu’on souhaite régler
Sur le territoire et plus particulièrement du côté de Maniwaki et Déléage, la question de l’augmentation de la population de chats errants, qui se répète année après année, oblige les municipalités à se pencher sur la problématique pour trouver des solutions. La situation oblige maintenant les mairesses de ces deux municipalités à publier des avis et à passer à l’acte.
Du côté de Maniwaki, c’est le nombre croissant de signalements de chats errants qui a déclenché la sonnette d’alarme. La Ville invite donc les citoyens à prendre les moyens nécessaires pour régler la situation. Dans un premier temps, elle recommande de ne pas nourrir les chats et d’appeler le service de la ville au 819 449-2800 poste 220 afin que celui-ci explique les actions à poser et au besoin se rende sur place avec une cage pour attraper le ou les chats.
Ayant déjà discuté de cette problématique avec l’info il y a un certain temps, la mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, avait expliqué: « Il est important d’appeler la Ville quand on constate cette problématique. Nous avons un registre pour les animaux de compagnie qui permet de tenir le compte et d’identifier l’animal à son propriétaire. L’émission de médaille permet un certain contrôle. »
Elle a aussi souligné que les résidents ont seulement droit à deux animaux de compagnie et que lorsque des chats errants sont nourris à l’extérieur, ça attire aussi les animaux sauvages comme le raton laveur ou la mouffette, ce qui apporte une deuxième problématique qui, cette fois, n’est pas sous la responsabilité de la Ville, mais du ministère de la Faune.
Du côté de Maniwaki, un inspecteur a la responsabilité de vérifier le nombre d’animaux vivants dans les foyers. Si la règlementation n’est pas respectée, la Ville procédera et des conséquences suivront.
Du côté de Déléage, c’est par le biais d’un communiqué que la mairesse, Anne Potvin, a fait savoir à ses citoyens l’ampleur de la situation et son souhait d’obtenir la collaboration de tous afin de réduire le nombre d’animaux (particulièrement les chats) abandonnés, maltraités et négligés.
Comme la SPCA ne dessert pas le secteur, elle a souligné que le conseil travaille ardemment à trouver une solution.
« L’idéal serait que les propriétaires fassent stériliser leur animal, mais on sait que c’est devenu très dispendieux. D’autres bonnes solutions seraient de mettre en place un refuge ou une succursale de la SPCA sur le territoire, mais ça aussi c’est cher et très compliqué. Le problème ne se retrouve pas seulement à Déléage ou Maniwaki, il est partout sur le territoire. Il faudrait que toutes les municipalités se mettent ensemble, mais certaines ne sont pas chaudes à l’idée, car elles bénéficient d’une ancienne entente avec la SPCA, mais malheureusement, celle-ci ne couvre pas tout le territoire », a-t-elle expliqué.
Mme Potvin a aussi tenu à rappeler que le règlement de la municipalité ne permet que deux animaux de compagnie par foyer et que la loi provinciale stipule que « si vous nourrissez un animal errant à l’extérieur, vous en devenez par inadvertance le propriétaire et êtes responsable de son bien-être. Si l’animal est négligé, il est donc possible d’être accusé de cruauté envers un animal (si on se rend devant le tribunal).
Contrairement à Maniwaki, Déléage n’offre pas d’aller chercher un animal avec une cage et la mairesse a expliqué qu’« On aura beau ramasser les animaux errants, mais on en fera quoi? Avant, les animaux ramassés étaient envoyés pour être gazés, mais on m’a fait savoir que maintenant la loi l’interdisait. Je me dois de vérifier cette information, mais si c’est le cas, ça ne règle pas le problème. »
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