La MRCVG n’en veut pas sur le territoire

Publié le 15 juillet 2022 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | kgodmer@lecourant.ca

Lors de sa dernière rencontre en juin, le conseil de la MRC Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) a résolu, à l’unanimité, de faire une demande au ministère de la Santé et des Services sociaux pour ainsi qu’à la Direction nationale des soins et services infirmiers pour qu’ils mettent fin au projet pilote de téléconsultation en CHSLD sur son territoire.

La MRCVG ne veut pas du projet pilote de téléconsultation en CHSLD sur son territoire, qui selon elle, mettrait à risque patients et professionnels. (Photo Pixabay)

C’est après avoir reçu de l’information à l’effet que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) ainsi que la Direction nationale des soins et services infirmiers (DNSSI) souhaitaient mettre en place un projet pilote de téléconsultation infirmière dans certains CHSLD, afin de pallier des découvertures infirmières, projet d’une durée de six mois concernant les CHSLD de 50 lits et mois en région éloignée et semi-éloignée ayant été ciblés, qu’une sonnette d’alarme s’est déclenchée chez les élus.

À leurs yeux, ce projet, dans le cadre duquel les infirmières pourront notamment être de garde à distance lors des quarts de nuit, pourrait mettre à risque tant les patients que les professionnels en soins.

Considérant l’existence d’une directive du MSSS qui demande aux établissements d’assurer une présence infirmière 24 heures sur 24 et sept jours par semaine dans chaque installation CHSLD pour assurer une prestation de services sécuritaires et de qualité et que d’autres alternatives à la téléconsultation pourraient être explorées, lesquelles pourraient également permettre d’attirer, valoriser et retenir les professionnelles en soins œuvrant en CHSLD, que le conseil s’est entendu sur le fait qu’il ne souhaitait pas voir un tel projet mis en place dans les établissements de son territoire.

« C’est quelqu’un qui nous en a informés, car le projet se mettait en place discrètement sans qu’on en soit informé. La MRC des Collines et notre MRC avaient été ciblées pour la mise en place de ce projet pilote. La téléconsultation, ça veut dire que par exemple, la nuit, ce serait l’infirmière auxiliaire qui prendrait en note les données concernant le patient (température, signes vitaux, etc.) et avec sa tablette, elle enverrait ça à l’infirmière pour qu’elle lui dise quoi faire. Un projet comme ça, on n’en veut pas dans la Vallée. On parle de vies humaines », a expliqué la préfète, Chantal Lamarche.

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