Projet d’agrandissement du siège social de la MRCVG
Une annonce qui a semé la confusion
Il y a un peu plus d’une semaine, la MRC Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) faisait savoir qu’elle lançait un projet d’agrandissement de son siège social à Gracefield. Projet évalué à 9 M$ qui permettrait de regrouper la majeure partie de ses employés directement sur place. Cette nouvelle a semé la confusion, laissant penser à une centralisation des services chez certains, ce qui, selon la préfète, n’est pas le cas.
Bien sûr, cet agrandissement amènerait le rapatriement des employés à Gracefield, mais l’objectif n’est pas la centralisation des services. C’est plutôt de voir le bâtiment agrandi et améliorer pour facilité la gestion de tous les services et de faire des économies en ne louant plus les bureaux au point de services de Maniwaki, tout en continuant de répondre aux besoins de la population de Maniwaki.
C’est lors du conseil du 21 juin que la préfète, Chantal Lamarche, a réexpliqué la situation: « tous les services que la MRC offre vont continuer d’être en place sur tout le territoire que ce soit à Maniwaki, Aumond ou Denholm. Présentement on manque de locaux. Oui, il va y avoir des emplois qui vont bouger, car présentement, nos services sont tous séparés. Certains doivent travailler ensemble, mais ne sont pas situés au même endroit. Ça complique les choses et empêche d’être constructif et productif. »
Mme Lamarche a insisté sur le fait que la MRCVG paie 100 000$ par année pour louer les locaux à Maniwaki et que le projet se fera uniquement si la subvention demandée leur est accordée.
Les bureaux de la MRC étaient tous situés à Gracefield avant 2015 et c’est à ça que souhaite revenir la MRCVG afin de pouvoir améliorer le milieu de travail de ses employés et alimenter la motivation, la rétention et le recrutement.
Toutefois, pour avoir un lieu de travail moderne et adapté aux besoins, il n’y a que le bâtiment de Gracefield qui peut être admissible à une subvention. « Je le répète, améliorer Gracefield ne signifie pas la fin des services ailleurs et on n’ira pas de l’avant dans ce projet si on ne reçoit pas d’aide financière. Pour répondre aux critères de la demande d’aide, seulement le bâtiment de Gracefield y répondait. Il faut être propriétaire du bâtiment, ce qui est le cas à Gracefield. Il faut une MRC de 25 000 habitants et moins, c’est le cas. Il faut aussi une évaluation du bâtiment pour voir les lacunes et besoins, le nôtre est très âgé et a besoin d’être remis aux normes. On répond aux critères », a expliqué la préfète.
Lors de la réunion du conseil en mai dernier, l’ensemble des élus avait voté en faveur de faire une demande de subvention pour ce projet. Par contre, à la réunion du 21 juin dernier, quatre élus ont voté contre un point à l’ordre du jour concernant la réalisation des plans et devis du projet. Point quand même adopté par la majorité.
Comme certains citoyens, ces élus s’inquiètent que le projet finisse par diviser le territoire et que le temps accordé à ce dossier nuise à d’autres, considérés comme plus importants.
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