Vétusté des écoles
Le CSSHBO aussi touché par la problématique
Lors du dévoilement du budget 2022, le ministre Girard a déclaré que son gouvernement entamait une lutte contre la vétusté du réseau scolaire et construction de belles écoles. L’info a voulu savoir de quelle manière le réseau scolaire de la Vallée-de-la-Gatineau était touché par cette situation et en a discuté avec le directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO), Denis Rossignol.
Ce qui a été confié à demi-mot lors du budget est que la proportion d’écoles vétustes au Québec est passée de 56% à 59% en un an et que le gouvernement Legault maintient essentiellement les investissements en infrastructures déjà annoncés pour les travaux de rénovation des écoles. Ce sont à peine 190 M$ supplémentaires qui sont ajoutés sur dix ans pour un total de 13,1 G$, selon le Plan québécois des infrastructures.
Si on consulte les tableaux du ministère de l’Éducation (MEQ) concernant les plans annuels de gestions des investissements en infrastructures 2022-2023, il y est mentionné que du côté du CSSHBO, sur un total de 28 bâtiments, deux établissements seraient dans un état satisfaisant, 20 seraient en mauvais état et six en très mauvais état.
« Le territoire du CSSHBO comprend deux territoires, celui de la Vallée-de-la-Gatineau et celui du Pontiac. Il est important de bien comprendre et de remettre en contexte. D’abord, c’est la première fois que dans le plan annuel des investissements, on (la province) évalue de cette manière. La méthode vient de changer. Le tout a été uniformisé et au Québec, 90% des établissements scolaires ont fait l’objet d’une nouvelle inspection. Avant l’indice de vétusté était calculé différemment d’un centre de service à l’autre et les comparaisons étaient difficiles », a expliqué M. Rossignol.
Il a mentionné qu’au CSSHBO, « nous avons des bâtisses qui font partie de l’indice B qui signifie un bon état à un indice D et E. Ça inclut un paquet de données. Pour donner un exemple, la nouvelle manière d’évaluer tient maintenant compte des stationnements et des infrastructures extérieures de la bâtisse, ce qui n’était pas le cas avant. Ça vient changer les choses. »
« Ici, on fait des investissements dans nos infrastructures de façon régulière. Ça varie entre 3 et 5 M$ annuellement. C’est beaucoup pour la grosseur de notre organisation. » Denis Rossignol, directeur du CSSHBO
Confirmant qu’effectivement certains bâtiments du CSSHBO se retrouvent dans la catégorie E, le directeur a souligné qu’« il faut faire attention et prendre en compte tous les aspects, car la nouvelle méthode de classification vient amplifier la situation. Ce qui est important de mentionner, c’est que nous n’avons aucune bâtisse en situation de désuétude. Nous sommes loin d’être obligés de fermer des écoles comme ça s’est fait à Montréal. Elles sont toutes sécuritaires et bien entretenues, mais oui, certaines ont besoin d’amour. »
Trois édifices seront réparés cette année
Le conseil d’administration du CSSHBO a tenu une rencontre le 29 mars dernier et parmi les points abordés, on retrouvait la réfection de trois bâtiments de la Vallée-de-la-Gatineau.
Expliquant que présentement les conditions n’étaient pas idéales pour des rénovations puisque matériaux et main-d’œuvre sont de plus en plus dispendieux, M. Rossignol a tout de même confirmé que trois bâtiments subiraient des travaux suivant le plan établi sur plusieurs années. « Chaque année, on communique avec le gouvernement pour lui faire savoir où on en est et ce qu’on prévoit faire ou amorcer comme travaux durant l’année », a précisé le directeur.
« Il ne faut pas oublier que les sommes annoncées dans le dernier budget c’est pour l’année scolaire de l’an prochain. » Denis Rossignol
Ce sera une somme dépassant les 2 500 000$ qui sera investie par le CSSHBO dans la Vallée cette année afin d’effectuer différents travaux de réfection. On parle de la réfection de la toiture et du parement de brique au Centre Notre-Dame-du-Désert à Maniwaki (environ 328 000$), du remplacement de l’entrée électrique (environ 445 000$) et de compléter les réparations du toit débutées l’an dernier (près de 2 M$) à la Cité Étudiante de la Haute-Gatineau de Maniwaki.
De plus, une école du Pontiac verra une mise à niveau intérieure se faire afin de faire une modification des espaces et les améliorer (environ 1 M$).
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.