Traitement des résidus de boucherie au site de compostage de Kazabazua
La MRC sera accompagnée dans sa demande d’autorisation d’essais pilotes
Lors de son conseil du 15 mars dernier, la MRC Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) a résolu d’engager une firme spécialisée pour recevoir un accompagnement dans sa demande d’autorisation d’essai pilote au ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour le traitement des résidus de boucherie au site de compostage de Kazabazua .
La MRC souhaite recevoir les résidus de boucherie à ce site de compostage afin d’offrir une alternative aux boucheries du territoire voulant s’en départir. Ces résidus seraient constitués de cadavres ou parties d’animaux issus de la chasse ou d’animaux de la ferme (cervidés, ours, bœufs, cochons, etc.).
« On a eu plusieurs demandes venant des entreprises de type boucherie qui veulent un moyen de se débarrasser des carcasses d’animaux. Comme c’est là, tous ces résidus ne peuvent pas aller dans le compost. Le ministère de l’Environnement n’accepte pas ça et ces parties d’animaux sont jetées et enfouies. On veut donc engager une firme pour nous accompagner dans la demande d’autorisation nécessaire à la mise en place d’un projet pilote qui permettrait de les composter », a expliqué la préfète, Chantal Lamarche.
Dans les Lignes directrices pour l’encadrement des activités de compostage, les cadavres ou parties d’animaux (y compris sang et viscères) ne sont pas admissibles dans les installations visées et des essais pilotes doivent être réalisés pour établir l’acceptabilité environnementale de la réception de ces résidus.
En vue d’élaborer un projet pilote conforme aux attentes du MELCC, c’est la firme SOLINOV qui a été engagée par la MRCVG au prix forfaitaire de 4 480$ pris dans un surplus accumulé du budget environnement. La firme a d’abord tenté d’ouvrir la discussion avec la direction régionale de l’analyse et de l’expertise de l’Outaouais et celle-ci exige qu’une demande d’autorisation soit d’abord déposée pour discuter des modalités des essais pilotes.
« Nos principaux objectifs avec ce projet pilote sont d’offrir une alternative aux boucheries du territoire qui veulent se départir de leurs résidus et de permettre le compostage de ces matières plutôt que de les voir enfouies », a souligné la préfète.
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