DEP en santé, assistance en soins infirmiers au Centre de formation professionnelle Vallée-de-la-Gatineau
Une rentrée scolaire historique
C’était jour de rentrée, le 21 mars dernier, pour le tout premier groupe de l’histoire du Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau (CFPVG), inscrit à la formation accélérée de 14 mois du DEP en santé, assistance en soins infirmiers (infirmiers et infirmières auxiliaires) pour toutes les régions du Québec.
C’est à la suite de l’annonce du gouvernement Legault, en décembre dernier, que le projet, en partenariat avec le CISSS de l’Outaouais (CISSSO), le Centre de formation professionnelle des Portages de l’Outaouais (CFPPO), le Centre de services scolaire des Hauts-Bois de l’Outaouais (CSSHBO) et le Service régional de la formation professionnelle en Outaouais (SRFPO), a vu le jour.
Ce sont 16 personnes qui ont répondu à l’appel en s’inscrivant à cette formation.
« Sans la collaboration de tous ces partenaires et des enseignants du CFP, ce projet n’aurait pu se réaliser. (…) En santé, c’est la deuxième formation qui sera offerte ici. On donnait déjà celle de préposé(e) aux bénéficiaires depuis une dizaine d’années et ce sont plus d’une centaine d’élèves qui ont été diplômés », a souligné le directeur du CFPVG, Serge Lacourcière.
Selon M. Lacourcière, c’est après beaucoup de travail et d’effort que tous les partenaires ont réussi ce « coup de maître » pour le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau en orchestrant, préparant et débutant la formation dans les délais prescrits.
« Pour une région dévalorisée comme la nôtre, la venue d’un nouveau DEP revêt un caractère bien spécial, autant par la formation elle-même que par les gens qui seront à l’emploi du CISSSO dans quelques mois avec des emplois garantis tout en pouvant aider la communauté par les services de santé futurs qui seront rendus. » Serge Lacourcière.
Pour sa part, le directeur général du CSSHBO, Daniel Rossignol, a affirmé: « on a la preuve que quand les organisations se mettent ensemble pour réaliser des projets, on arrive à quelque chose de bien. La province connait des difficultés au niveau de l’emploi et du personnel et le CISSS ne fait pas exception. Cette formation permet de sortir des sentiers battus et de faire les choses autrement pour arriver à des résultats qui seront positifs. Ça cadre bien avec notre plan d’engagement par la réussite qui comprend trois enjeux, celui de la réussite, celui du bien-être dans le milieu et celui du partenariat avec le milieu. On les réalise tous avec ce programme. »
De son côté, la présidente-directrice générale du CISSSO, Josée Filion, se disait ravie de cette rentrée particulière. « Aujourd’hui, marque le début d’une nouvelle cohorte de la formation accélérée ici, à Maniwaki. On vient de franchir une étape historique dans une démarche régionale qui vise à former de la main-d’œuvre dans la communauté. (…) Les besoins en santé et services sociaux sont grands et ils le sont aussi chez nous. On est toujours à la recherche de belles initiatives et celle qu’on vit aujourd’hui est très positive. Elle viendra répondre à des enjeux majeurs. »
« Dans les milieux comme le nôtre, plus éloignés des centres urbains, c’est toujours plus difficile de partir de nouveaux programmes en formation professionnelle, mais on a la preuve qu’avec un travail acharné on peut y arriver et répondre aux besoins du marché. » Daniel Rossignol.
Elle a aussi mentionné que le CISSSO souhaite continuer de travailler avec des partenaires pour rester bien branché sur les communautés. Elle a parlé la bourse de 20 000$ que chaque étudiant recevra grâce aux mesures d’attraction et de rétention mises en place par le gouvernement qui a son importance soulignant que 92 bourses ont été octroyées en Outaouais.
Pourquoi ils ont choisi la formation accélérée du DEP en santé, assistance en soins infirmiers.
« J’ai choisi cette formation parce que j’aime aider les gens et que je travaille déjà dans le domaine de la santé. Je voulais m’améliorer et acquérir encore plus de professionnalisme. » – Paulin.
« Ça faisait longtemps que je voulais faire le cours d’infirmière auxiliaire, mais le fait que ça ne se donnait pas dans la région, avec le transport, le loyer, le travail, ne me permettait pas d’aller le faire à l’extérieur. Maintenant que la formation est offerte ici, c’est le bon moment. » – Cassandra.
« C’est un rêve depuis 16 ans, mais comme le cours se donnait seulement ailleurs, je ne pouvais pas. Je fais donc un retour sur les bancs d’école aujourd’hui, la même journée que mes 51 ans. » – Marie-Josée.
« Depuis que je suis jeune que je veux aider les gens et être à l’écoute de leurs besoins. Maintenant que ça se donne ici, je vais pouvoir être formée pour bien le faire. » – Sylvie.
« J’étais dans le domaine de l’esthétique et ce que j’aime particulièrement est d’aider les gens à régler leurs problèmes, les accompagner, les écouter. Je voulais donc un plus. J’ai d’ailleurs été élevée dans une famille qui évolue dans le domaine de la santé. » – Sarah.
Lors de cette rentrée, ce sont 16 élèves qui étaient inscrits pour la formation accélérée en santé, assistance en soins infirmiers. 24 heures avant l’événement, des inscriptions se faisaient encore.
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