Projet pilote de gouvernance locale en santé
Josée Filion, PDG du CISSSO, affirme être au rendez-vous et souhaite travailler en collaboration
Lors de son passage à Maniwaki, le 24 février dernier, le premier ministre, François Legault, a fait savoir qu’il était en faveur de la décentralisation du système de la santé, soulignant que des discussions auraient lieu avec la présidente-directrice générale (PDG) du CISSS de l’Outaouais (CISSSO), Josée Filion pour faire avancer ce dossier dans lequel elle semble réticente. Mme Filion, de son côté, affirme, elle aussi, vouloir passer à l’acte.
Interrogée sur la façon qu’elle a reçu les propos du premier ministre et sur sa vision dans le dossier du projet pilote déposé par la MRC Vallée-de-la-Gatineau Mme Filion a affirmé: « Je suis tout à fait d’accord avec cette vision, cette orientation. Dans les faits, c’est ce que nous faisons déjà dans l’organisation, mais on n’appelle pas ça nécessairement une gestion décentralisée. Pour nous, c’est une gestion de proximité. Ce sont les mêmes objectifs axés sur les besoins de la population et axés dans chacun de nos réseaux locaux de services (RLS) pour qu’il y ait une autonomie pour prendre les décisions, adapter l’offre de services en tenant compte des réalités de chaque territoire. »
Selon elle, le CISSSO est en selle dans ce dossier depuis 2019 avec le déploiement d’adjoints à la direction des services multidisciplinaires à la communauté, l’ajout de cadres au sein des centres hospitaliers pour coordonner les activités et une direction adjointe.
Elle mentionne aussi que des travaux ont été faits à la direction des services professionnels pour tout le volet de la gouvernance médicale.
« Nous sommes déjà en action pour répondre à cette vision-là depuis 2019. » Josée Filion, PDG du CISSSO
Pour ce qui est du projet pilote lui-même, la PDG a expliqué: « On est déjà en action. Comme je dis souvent, est-ce que ce qu’on fait est parfait? La réponse est non. Est-ce que c’est meilleur que ce qu’on faisait avant? La réponse est oui. Est-ce qu’on peut faire encore plus? La réponse est très certainement. Mon souhait aurait été d’avoir l’opportunité d’échanger sur une vision commune face à ce que signifie, pour Mme Lamarche et notre organisation, la gouverne qu’elle propose. (…) On doit discuter de nos visions et se fixer un objectif commun. Moi, comme PDG, ma responsabilité est de donner des soins et services à la population, l’adapter comme dans le cas de la COVID. Avec les services de proximité, ce qu’on veut, c’est, axer sur les besoins de la population, de s’adapter en trouvant des solutions constructives pour eux. Le moyen de le faire, on va l’identifier, mais c’est ce qu’on doit faire. »
Mme Filion a aussi souligné que concernant les travaux de la préfète, Chantal Lamarche, l’occasion ne s’est pas vraiment présentée pour en discuter de façon plus officielle, car les rencontres de travail étaient prévues en janvier et le contexte de la 5e vague l’a obligée à mettre ses énergies à gérer la pandémie avec son équipe. Selon elle, le moment n’était pas opportun.
« Ce n’était pas le moment de travailler ce dossier-là. Quand on en a parlé, à la fin de l’automne dernier, oui, je souhaitais travailler sur ce dossier, mais malheureusement, la COVID a fait que je n’ai pas pu m’asseoir pour en discuter et Mme Lamarche souhaitait aller de l’avant quand même », a ajouté Mme Filion.
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