Des échanges positifs entre le premier ministre, la préfète et la mairesse de Maniwaki
Au cours de cette rencontre, à laquelle assistait aussi le député de Gatineau, Robert Bussière, la préfète Chantal Lamarche et la mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, ont profité de l’occasion pour aborder différents sujets au niveau économique et social.
« J’ai l’habitude de rencontrer M. Legault dans le cadre de mes fonctions au comité exécutif de la FQM, mais ce sont surtout des dossiers à grande échelle qui sont abordés. Là, j’ai pu parler des dossiers de chez nous. On a parlé de plusieurs choses; de notre projet pilote en santé, de la route 105, de la SOPFEU et de Service Québec, dossier pour lequel je me bats depuis longtemps afin d’amener une direction ici », a raconté Mme Lamarche.
Elle a poursuivi en précisant: « On a aussi beaucoup parlé des statistiques, car trop souvent, quand on dépose une demande de subvention pour un projet, on est noyé dans les chiffres de l’Outaouais. Ce sont des données qui englobent Gatineau où il y a plus de 300 000 personnes et la MRC des Collines qui est une des plus riches au Québec. Quand on dépose une demande, c’est l’ensemble des chiffres qui est considéré et ça ne représente pas la réalité de la Vallée. On demande des statistiques par MRC. Pas obligé de changer toute la bureaucratie, mais peut-être simplement ajouter des cases à cocher dans les formulaires de demandes qui donneraient plus d’indications sur la situation de chaque MRC. »
En lien avec l’annonce de M. Legault concernant les transferts de poste en région, le sujet du logement et de la disponibilité des locaux ont aussi été de la rencontre. « On s’est entretenu sur la disponibilité de locaux et de logement pour ces transferts prévus. J’ai rassuré le premier ministre là-dessus en lui expliquant que je travaillais sur ce dossier et que j’avais parlé avec beaucoup de gens d’affaires pour ce qui est des locaux et lui ai mentionné que même si un bureau s’installait à Maniwaki, les gens pouvaient venir s’installer dans les municipalités à proximité comme Egan-Sud, Déléage ou Messine. Oui, le port d’attache de l’emploi affiché sera le bureau de Maniwaki, mais avec la formule hybride bureau-télétravail qui sera proposée, les gens pourront se permettre de s’installer aux alentours. (…) Pour le logement, on a aussi demandé qu’il y ait du financement par MRC et que ce ne soit pas juste sur le dos des OSBL que la responsabilité de créer des logements retombe. »
La préfète a confié que le temps avait manqué pour aborder le sujet de la route Maniwaki-Témiscamingue. « C’est un dossier qui est bien avancé et qui continue de rouler. Nous n’avons pas eu le temps d’en parler, mais j’ai une rencontre, sous peu, avec le ministère des Transports à ce sujet. Dans ce dossier, la MRC est vraiment prête. Il y a sept propriétaires de terres à qui on doit acheter des parcelles ou exproprier et ils sont ouverts au projet. On attend l’apport de l’argent du gouvernement. La MRC ne se lancera pas dans la mise en place d’un chemin de 4 km (sous notre responsabilité municipale), si on n’a pas la garantie d’une contribution gouvernementale. »
De son côté, la mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, a aussi abordé certains des grands enjeux de la ville. « On a parlé de plusieurs choses, mais avec le contexte de la COVID, ça a un peu réduit le nombre de dossiers que j’aurais pu aborder. J’ai amené le sujet de nos infrastructures, dont le centre sportif qui est un de mes dossiers majeurs. Il reste la phase trois à réaliser. J’avais fait une demande dans un programme spécifique pour ça, mais à ce moment, les fonds manquaient et les démarches avaient été très compliquées. Ça nous a donc amenés à discuter des façons de procéder lors des demandes, d’alléger le processus et de réduire les mises de fonds demandées aux municipalités et particulièrement pour celles faisant partie des MRC les plus pauvres. »
Elle a continué en mentionnant que le sujet de la route 105 dont la réfection est prioritaire avait été discuté et que M. Legault avait assuré que pour lui c’était un dossier d’importance. Les deux communautés autochtones qui font partie des ententes de la ville ont aussi fait partie de la discussion.
Un autre sujet d’importance pour Mme Fortin a été présenté; la réfection du bâtiment patrimonial qu’est le Château Logue.
« J’ai expliqué au premier ministre que j’avais fait beaucoup de demandes concernant la restauration du bâtiment et que les programmes devaient être allégés. Les critères sont trop restrictifs, changent continuellement et demandent de gros investissements, ce qui fait qu’il devient difficile de réaliser le projet. Je lui ai mentionné que je voulais bien la restauration de ce patrimoine, mais qu’il devait nous fournir outils et financement, car pour moi c’est impossible de mettre ça sur le dos des contribuables. Il est bien conscient de la situation et nous avons convenu que j’enverrais le dossier complet à Québec et qu’ils allaient le vérifier, c’est très positif », a expliqué la mairesse.
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