ALUS Outaouais veut aider à préserver la biodiversité

L’Outaouais est la deuxième région du Québec à embarquer dans le projet ALUS qui vise à aider les producteurs agricoles qui veulent sauver les cours d’eau et la biodiversité. ALUS Outaouais a été créé il y a quelques mois en partenariat avec la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides. Il permet d’accompagner et de financer des producteurs agricoles souhaitant mettre en place différentes mesures permettant de protéger un cours d’eau près de leur terre agricole ou aider à conserver la biodiversité sur une terre, par exemple. Déjà cette année, sept projets ont été réalisés en Outaouais avant que le programme ne soit officiellement lancé.

Un de ces projets consistait à l’installation d’une haie brise-vent. Deux autres ont consisté à la plantation de bandes riveraines avec des plantations. Deux projets ont permis de créer des prairies fleuries dans le but aussi de protéger les bandes riveraines, entre autres. Finalement, les deux derniers projets ont consisté à faire des réserves de pâturage, c’est-à-dire d’éviter qu’on broute un champ ou qu’on le fauche avant une date précise pour permettre de protéger les oiseaux qui s’y reproduisent.  La demande est déjà très grande pour 2022 alors que 15 projets sont déjà sur la liste d’ALUS Outaouais.

Québec confirme le projet-pilote pour l’industrie forestière

Québec ira de l’avant avec le projet-pilote pour aider l’industrie forestière en Outaouais et dans les Laurentides en plus de créer une table de coordination et un bureau de projets pour travailler sur la concertation du milieu. Ces trois éléments se retrouvaient dans le rapport déposé en décembre 2020 par le groupe de travail de la Cellule d’intervention sur la vitalité de l’industrie forestière des régions de l’Outaouais et des Laurentides. Le projet-pilote vise notamment à « permettre à l’Outaouais et aux Laurentides d’orienter la planification forestière », indique le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour. C’est l’enjeu majeur dans la région alors que l’industrie forestière estime que le régime forestier qui existe au Québec n’est pas adapté à la situation de l’Outaouais et des Laurentides et nuit au développement.

Mise à niveau du barrage Mercier de Grand-Remous prévue

En juin 2021, Hydro-Québec a entrepris des travaux de mise à niveau au barrage Mercier de Grand-Remous. Ceux-ci mèneront à un projet plus gros en 2025 qui permettra même aux motoneiges et véhicules tout terrain d’y circuler. Étant donné l’âge du barrage d’abord construit pour la création du réservoir Baskatong, la maintenance était de mise sur cette structure, explique Alain Paquette, conseiller aux relations avec le milieu chez Hydro-Québec. On parle de travaux de mise à niveau qui visent à assurer l’étanchéité de l’ancienne passe à billes et à réparer la structure des treuils. Hydro-Québec évalue aussi différents scénarios concernant de plus importants travaux sur le barrage Mercier. Actuellement, ces travaux sont dans la visée d’Hydro-Québec pour 2025. Ils toucheraient le pont, la structure et les piliers du barrage. La société d’État désire aussi réaliser un élargissement du tablier du barrage afin d’y créer un lien interrives qui permettra aux motoneiges et aux véhicules tout-terrain d’y circuler.

Une campagne de séduction pour les entrepreneurs

La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) Vallée-de-la-Gatineau, avec la participation financière du gouvernement du Québec, a lancé, le 25 novembre dernier, La Vallée-de-la-Gatineau, j’en fais mon affaire, la première phase de sa toute nouvelle campagne d’attraction, Démystifier la Vallée-de-la-Gatineau.

Elle a comme objectif de faire connaitre les nombreux avantages de la région aux entrepreneurs d’ailleurs et principalement du côté de Gatineau et d’Ottawa. Dans cette première phase, la campagne publicitaire est déployée de novembre 2021 à mars 2022, dans le marché de Gatineau et d’Ottawa par des affiches géantes installées sur les autobus et les médias traditionnels et numériques en français et en anglais. « La campagne d’envergure qu’on amorce est sans précédent ici. L’idée derrière ça est de favoriser plus d’échanges économiques inter-outaouais.

On souhaite mettre en évidence nos entreprises et les potentiels économiques de notre territoire afin que les acteurs de la ville sachent qui on est pour que des rapprochements se fassent dans la communauté d’affaires et que les échanges économiques soient stimulés. (…) Pour la SADC, ce plan sera échelonné sur environ cinq ans et avec ce plan quinquennal, nous aurons l’avantage d’adapter nos actions futures à mesure que les besoins et réalités nous apparaitront afin de bien y répondre », a expliqué André Galipeau, président de la SADC.

Élections générales provinciales le 3 octobre 2022

Les électeurs doivent mettre à leur agenda le 3 octobre 2022, date à laquelle les Québécois seront appelés aux urnes, cette fois pour les élections générales provinciales. En 2018, c’est la Coalition Avenir Québec (CAQ) qui a remporté la victoire et qui forme depuis le gouvernement à Québec. Au niveau de l’Outaouais, les élections de 2018 furent un réel changement de cap pour les électeurs. Le 1er octobre au soir, trois des cinq circonscriptions de la région avaient voté en faveur de la nouveauté et troqué les idéaux libéraux au profit du vent de changement véhiculé par la CAQ. Ainsi, les circonscriptions de Gatineau, Papineau et Chapleau avaient respectivement envoyé Robert Bussière, Mathieu Lacombe et Mathieu Lévesque à l’Assemblée nationale pour les représenter. En 2014, c’est Stéphanie Vallée sous la bannière libérale qui avait remporté la victoire dans le comté de Gatineau. Sur la photo: Mathieu Lacombe, Mathieu Lévesque et Robert Bussière après les résultats du scrutin de 2018.

Branchement des foyers à Internet haute vitesse pour septembre 2022

L’échéance de septembre 2022 est confirmée pour le branchement de tous les foyers de la Vallée-de-la-Gatineau à un réseau d’Internet haute vitesse fiable. Le 4 mai 2021, une annonce de branchements haute vitesse par Cogéco et Xplornet est venue s’ajouter à celle déjà faite la semaine précédente par Bell. Ces annonces viennent confirmer que le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau sera branché à la « fibre à la maison » d’ici septembre 2022. Seuls quelques foyers résiduels pourraient être desservis par d’autres moyens que la fibre, ont expliqué les représentants des fournisseurs lors des conférences de presse selon les contraintes terrain rencontrées. Chantal Lamarche, préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, confirme que les élus municipaux sont optimistes. La préfète se dit confiante dans le résultat du projet. Les élus de la Vallée-de-la-Gatineau resteront vigilants et suivront l’évolution des travaux de près.

La nouvelle salle de spectacle de la Maison de la culture en attente d’aide financière

Avec l’arrivée en poste du nouveau président, Éric Delage, le conseil d’administration de la Maison de la Culture Vallée-de-la-Gatineau a repris le dossier devant mener à la mise à niveau majeure de la salle de spectacle à la Cité étudiante de la Haute-Gatineau. « Quand l’ouverture des soumissions a eu lieu, on s’est aperçu qu’il y avait un dépassement de coût vraiment important à cause de plusieurs facteurs (COVID, augmentation des prix, allongement du temps, etc.). Les montants prévus ne correspondaient plus à la réalité. On a essayé de voir comment on pouvait ramener le projet à un budget raisonnable et opérationnel », a expliqué le président. « (…) On a demandé à l’architecte et aux ingénieurs s’il y avait des composantes qu’on pouvait réduire ou modifier afin que ce soit plus accessible. Ça a été fait et ça a réduit le coût total du projet qui environnait les 16 ou 17 M$ a environ 13 M$. On a donc fait des demandes d’aide financière aux deux paliers gouvernementaux pour couvrir la différence. Maintenant, on attend les réponses pour pouvoir déterminer nos prochaines actions », a précisé M. Delage. Selon lui, le désir du conseil d’administration est que la région retrouve rapidement un lieu culturel. La possibilité d’offrir des spectacles hors salle est en cours d’analyse.

Une dizaine de projets routiers prévus dans la Vallée-de-la-Gatineau jusqu’en 2023

Le 12 avril 2021, une annonce d’investissement de travaux routiers de 212 144 000$ a été faite par le gouvernement du Québec. Cette somme est planifiée pour les deux prochaines années. C’est plus que l’an dernier et la Vallée-de-la-Gatineau aura sa part du gâteau. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, dix projets étaient à l’ordre du jour, dont trois dépasseront le million en investissement. Les projets sont les suivants: Aumond: remplacement de ponceaux sur les chemins de la Traverse, au-dessus du ruisseau Castor Blanc et réparation du pont du Moulin sur la route 107, au-dessus de la rivière Joseph; Cayamant: réfection d’un ponceau sur le chemin du Lac-Cayamant, entre les chemins Lafond et de la Montagne; Gracefield: asphaltage de la route 105, du chemin de Point-Comfort (vers le nord) jusqu’à la limite municipale de Gracefield; Grand-Remous: réparation de ponts et réfection de la chaussée et de ponceaux sur le chemin Baskatong; Maniwaki: réfection du pont de la rivière Désert, sur la route 105; pour diverses municipalités, dont Bois-Franc, Gracefield et Blue Sea: réparation des chaussées sur diverses sections de routes.

La SOPFEU poursuivra sa réorganisation malgré les préoccupations du milieu

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) poursuivra les changements entamés pour revoir son organisation, dont le transfert de la gouvernance de la base de Maniwaki à Val-d’Or. La SOPFEU explique qu’après avoir étudié les commentaires partagés par le comité d’urgence mis en place dans la Vallée-de-la-Gatineau, elle a décidé de ne pas revenir à son ancien modèle d’organisation. L’organisation mettra en place des directions régionales postées à Baie-Comeau, Roberval et Val-d’Or. La SOPFEU mentionne qu’aucune base ne sera fermée, qu’il n’y aura aucune mise à pied qui sera liée à la réorganisation, qu’aucun déménagement ne sera demandé aux employés et que le maintien des activités économiques ne sera pas perdu. Elle mettra en place la Direction de prévention et support aux communautés à la base de Maniwaki et créera un Service de l’entrepôt provincial et de la logistique. Elle considère que ce sera une compensation pour la perte d’un poste de direction dans la région. Elle mentionne aussi que la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau aura la possibilité, comme demandé, de soumettre la candidature d’un délégué afin de pourvoir un poste au sein du conseil d’administration de la SOPFEU. Le comité d’urgence réclame quant à lui une intervention du ministre Pierre Dufour.

C’est officiel, les véhicules tout-terrain pourront circuler à Maniwaki

Les démarches pour faire adopter un nouveau règlement autorisant les véhicules tout-terrain (VTT) à circuler sur le territoire de Maniwaki, ont abouti le 20 septembre 2021. C’est le règlement numéro 1016 relatif à la circulation des véhicules tout-terrain sur le territoire de la Ville de Maniwaki qui encadrera la pratique de ce sport dans le cadre d’un projet pilote d’une durée d’un an. C’est après des consultations publiques pour expliquer le projet et des rencontres avec le Club Quad de la Vallée-de-la-Gatineau que le tout a pu être rendu possible. Le projet pilote d’un an permettra à la Ville de modifier des éléments au besoin. « On ne sera pas pris avec des choses qu’on ne pourra pas changer si on constate qu’il faut des améliorations », souligne la mairesse. Ce règlement a été voté, en grande partie, pour aider l’économie locale, explique Francine Fortin. « Pendant la pandémie, si nous n’avions pas eu les VTT et motoneiges, on aurait perdu des commerces importants », souligne-t-elle. Cette économie est donc très importante pour les commerces qui ont été défavorisés et fragilisés pendant cette période, ajoute-t-elle.

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