Centre de la petite enfance Réseau Petits Pas
Et si les aînés et les enfants étaient réunis sous des toits mitoyens?
À Montréal, Québec, Chambly et même en Angleterre, il existe des garderies dans des Centres d’hébergement pour aînés ou construit tout au côté pour favoriser les échanges entre enfants et aînés. Il se pourrait bien que l’expérience soit aussi possible à Maniwaki d’ici les deux prochaines années.
Le gouvernement du Québec a fait l’annonce, le 21 octobre dernier, du « Grand chantier pour les familles ». Le Grand chantier permettra 1160 nouvelles places en garderie de plus que celles déjà annoncées précédemment, portant le total de nouvelles places en Outaouais à 2671.
Dans la Vallée-de-la-Gatineau, ce sont 25 à 74 nouvelles places en CPE qui sont possibles. Un projet sera déposé prochainement. « Dès l’annonce des nouvelles places en développement, on a préparé un projet et il sera bientôt déposé », indique June Kelly, directrice générale du Centre de la Petite Enfance (CPE) Réseau Petits Pas. « On demande 60 nouvelles places en garderie, dont 10 pour les poupons », ajoute-t-elle en précisant que si une réponse positive est reçue, le CPE aura 24 mois pour ouvrir les places.
De la garderie au CHSLD
Le CPE souhaiterait ces nouvelles places près ou jumelées au CHSLD Père Guinard de Maniwaki. Les discussions sont en cours à ce sujet témoigne June Kelly et il pourrait être question d’une cession de parcelle de terrain près de l’Hôpital où sera aussi déménagé le CHSLD Père-Guinard.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) confirme qu’il est ouvert à discuter sur une possible intégration d’un CPE au CHSLD. « On est tous d’accord que cette cohabitation intergénérationnelle peut être favorable pour améliorer la qualité de vie de nos résidents. D’autres projets d’intégration de CPE ont eu lieu ailleurs au Québec et ont été un grand succès », mentionne Marie-Pier Després, agente d’information au CISSSO, en ajoutant que présentement, le dossier de faisabilité est en analyse.
« Les deux infrastructures pourraient être reliées par un corridor. » – June Kelly
Sans aller trop loin dans les détails du projet, June Kelly, parle de connivence entre les aînés et les enfants en matière de jardinage, heure du conte ou préparation des collations, par exemple. La forêt derrière l’hôpital pourrait même servir pour des projets d’initiation à la nature, imagine Mme Kelly.
Advenant que cette alliance ne soit pas possible avec le CISSSO, June Kelly explique qu’un autre terrain sera trouvé pour installer le projet.
Nouvelles places faciles à combler
Présentement, environ 120 enfants de partout dans la Vallée-de-la-Gatineau attendent une place en garderie, mentionne la directrice du CPE. Dans les critères auxquels devait répondre le CPE dans sa demande de nouvelles places, les enfants vulnérables devaient être considérés, dont ceux avec des besoins particuliers. Des 60 places, 9 seront réservées pour des enfants vivant avec un handicap et d’autres pour les enfants des travailleurs du CHSLD. Actuellement, le CPE offre 51 places, dont 15 pour les poupons.
Des milieux familiaux recherchés partout
June Kelly mentionne qu’au niveau des services de garde en milieu familial, de nouvelles éducatrices sont recherchées pour être reconnues et ouvrir un service à leur domicile partout dans la Vallée-de-la-Gatineau. « On a des demandes de partout et présentement, cinq nouvelles candidates sont en processus. On en a une de Denholm, une à Maniwaki, une à Déléage, une à Messines et une autre à Grand-Remous », fait-elle le décompte.
Ces nouvelles ouvertures devraient pallier le besoin de 30 enfants, mais le processus est long et ardu, souligne Mme Kelly. Certaines candidates se découragent devant le fait qu’elles doivent aussi offrir un programme éducatif. Des incitatifs offerts par le gouvernement offrent cependant un attrait.
« Une éducatrice en milieu familial qui obtient sa reconnaissance reçoit 3500$. À ce montant, s’ajoute 3000$ par an pendant 5 ans si elle ouvre pour 6 enfants et 9000$ si elle ouvre pour 9 enfants », résume la directrice.
Le projet de loi 1 présentement étudié par le gouvernement provincial jouera possiblement un rôle dans l’accréditation de nouvelles éducatrices, croit June Kelly. S’il est adopté, les services de garde en milieu familial prestataires, mais non régis devront se joindre a un bureau coordonnateur d’ici 4 ans, amenant ainsi une affluence.
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