Suivi du comité d’urgence SOPFEU base de Maniwaki
Une rencontre en présence virtuelle de l’attaché politique de François Legault
Une rencontre a eu lieu le 28 octobre 2021 entre les représentants de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), le comité d’urgence SOPFEU- base de Maniwaki (comité d’urgence) et des représentants politiques, dont l’attaché du premier ministre François Legault.
Cette rencontre était un suivi de la part du comité d’urgence du plan stratégique 2021-2024 de la SOPFEU déposé le 24 septembre dernier. Près d’un mois plus tard, après avoir analysé chaque proposition, le comité d’urgence et les maires de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) ont pu rencontrer les dirigeants de la SOPFEU devant des élus, comme le député de Gatineau Robert Bussière.
Autant la SOPFEU que le comité d’urgence ont mentionné que la rencontre s’est faite dans le calme et la collaboration. Du point de vue du comité d’urgence, en cette matinée du 28 octobre, les membres se sont sentis écoutés pour la première fois. C’était d’ailleurs la première fois que l’attaché politique du premier ministre était présent et les membres ont senti qu’il leur a « tendu la main » en mentionnant qu’il y aurait analyse et proposition.
Consessions et propositions
Alors que la SOPFEU offrait un engagement bonifié qui incluait la création d’une nouvelle direction de la prévention et support aux communautés, le comité d’urgence s’est dit prêt à concéder ce nouveau poste à Val-d’Or conditionnellement à la rétention de la direction régionale et du Centre Régional de Lutte (CRL) à Maniwaki. La rétention d’emplois de qualité nécessaires à l’économie régionale fait partie des objectifs de cette demande.
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Face à cette concession et à la persévérance du comité d’urgence, Éric Rousseau, directeur de la SOPFEU, a assuré qu’il prendrait le temps d’analyser la demande et qu’un retour serait fait sous peu. Stéphane Caron, coordonnateur aux communications à la SOPFEU confirme ce fait et mentionne que la demande sera aussi analysée avec le conseil d’administration de l’organisation. Il ajoute qu’il n’y a pas d’échéancier fixé pour le suivi au comité d’urgence en ce moment.
Advenant un retour de la direction générale à Maniwaki, est-ce que Val-d’Or réagira pour garder ses acquis? À cette question, la SOPFEU n’a pas voulu émettre de commentaire. Pour sa part, le comité d’urgence n’a pas eu de communication avec la base de Val-d’Or depuis le début de ses actions. Il ne sait donc pas ce qu’on y pense de la situation.
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