Le Comité d’urgence SOPFEU se mobilise
La SOPFEU fait le point sur l’avenir de la base de Maniwaki
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a présenté le 24 septembre aux élus et aux médias de la Vallée-de-la-Gatineau sa prochaine planification stratégique. Espérant satisfaire les demandes du Comité d’urgence SOPFEU - base de Maniwaki, l’organisme a plutôt reçu des reproches et la rencontre s’est soldée par une mobilisation.
Se disant consciente des inquiétudes de la population de la Vallée-de-la-Gatineau face à la réorganisation administrative en cours, la SOPFEU a présenté aux élus de ce secteur de l’Outaouais sa prochaine planification stratégique ainsi que trois mesures visant à appuyer et confirmer ses engagements envers la région. La rencontre a eu lieu en matinée le 24 septembre et en après-midi du même jour, l’organisation a présenté ces mêmes mesures aux médias.
L’organisation a réitéré les faits déjà mentionnés dans les derniers mois, dont le fait, qu’aucune fermeture de base ne soit prévue, aucune mise à pied ou employé forcés de déménager, le maintien du même niveau d’emploi et d’activités économiques à Maniwaki, entre autres. La SOPFEU s’est entendue avec les élus pour leur laisser le temps d’analyser les informations remises et une rencontre aura lieu entre les deux parties par la suite.
Lors de la présentation de trois nouvelles mesures visant à sécuriser la région par Éric Rousseau, directeur général de la SOPFEU, le président du conseil d’administration, Pierre Cormier a mentionné à plusieurs reprises combien il avait senti l’attachement et la fierté des citoyens de la Vallée-de-la-Gatineau envers leur base de Maniwaki. « Cependant, mentionne-t-il, la démarche globale de restructuration de la SOPFEU dans l’ouest du Québec vise à ce que la SOPFEU devienne une leader en protection des feux de forêt. »
« Cet été, ça n’a pas été de tout repos, on a apporté beaucoup de renfort aux provinces voisines. » – Pierre Cormier
Le président a ajouté que la réorganisation en cours se fait dans l’optique de cette réalité d’aide externe et que celle-ci permettra de meilleures périodes de travail aux employés, de la stabilité pour ceux-ci et un support aux coûts de fonctionnement de la SOPFEU.
Éric Rousseau, pour sa part, a présenté un graphique démontrant que dans l’Est et au Centre-du-Québec, les Centres régionaux de lutte sont à la même latitude géographique, soit, là où les feux de forêt se propagent le plus rapidement et brûlent le plus d’hectares de forêts. « En amenant celui de l’ouest à cette latitude, on se rapproche du modèle déjà en place dans les deux autres secteurs », a-t-il mentionné en citant des extraits de la présentation qui indiquent qu’ainsi, la SOPFEU met de côté un modèle de « base principale » pour le remplacer par des « Directions régionales » faisant ainsi en sorte que toutes les bases du Québec deviennent des « bases d’opérations » qui relèvent toutes d’une direction régionale et sont toutes importantes pour la mission de la SOPFEU.
Poste vacant
Alors que le Comité d’urgence SOPFEU, qui s’est mobilisé sur place le 24 septembre, continue de demander de participer à la préparation du plan stratégique, le président de l’organisation explique qu’il s’agit d’un processus à travers le Québec et donc, qu’il serait impensable que tous les acteurs puissent participer au processus.
Cependant, il a confirmé que les demandes de la région ont été entendues et il a annoncé qu’il y a une opportunité pour la région de prendre part aux décisions de l’organisation étant donné qu’un poste vacant au sein du conseil d’administration de la SOPFEU pourra être pourvu par une personne de la Vallée-de-la-Gatineau ou de sud-ouest de la province. Les élus de la région ont déjà déposé une candidature, a confirmé le président, celle-ci sera évaluée par un comité de nomination.
« On n’est pas fermé à modifier notre planification stratégique suite aux commentaires qui seront émis par la région », a indiqué Pierre Cormier. Il n’a toutefois pas été question de ramener le pouvoir décisionnel à Maniwaki, mais plutôt, de la laisser à Val-d’Or, a mentionné M. Cormier en réitérant que cela ne changera rien pour la Vallée.
3 nouveaux engagements de la SOPFEU
Mesure 1
Création du Service des équipements et de la logistique basé à Maniwaki. « Cette mesure officialise la gestion de l’entrepôt provincial à Maniwaki », indique l’organisation.
Mesure 2
Investissement dans les infrastructures de Maniwaki d’ici trois ans afin d’assurer l’entretien et la pérennité des installations. « Cela permettra d’améliorer l’état des bâtiments qui souffrent de vétusté et d’adapter la base d’opérations en fonction des mandats provinciaux qui lui seront confiés », affirme la SOPFEU.
Mesure 3
Création de la nouvelle Direction de la prévention et support aux communautés, dont le directeur ou la directrice serait basé à Maniwaki.
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