Services d’urgence
Des pompiers de la région vont se prévaloir du gyrophare vert
La Ville de Maniwaki et la Municipalité de Low, entre autres, ont accepté que les pompiers de leurs services d’incendie puissent avoir recours au feu vert clignotant sur leurs véhicules personnels afin de s’identifier lorsqu’ils se rendent sur les lieux d’un incendie ou incident. Pour Ghyslain Robert, directeur de la caserne 16 de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, il s’agit d’une nouvelle attendue.
L’utilisation du gyrophare vert pour les pompiers est un projet qui existe depuis environ 20 ans en Ontario et qui fonctionne bien, explique Ghyslain Robert.
« Au Québec, on n’est pas moins intelligent qu’ailleurs! »- Ghyslain Robert
Le directeur du service d’incendie de Low est heureux que le Québec, qui demeurait le seul territoire en Amérique du Nord, à ne pas se prévaloir de ce gyrophare emboite maintenant le pas. À la Municipalité de Low, dit-il, il n’y a pas eu de réticence. Parmi la population, cependant, quelques échos d’inquiétude pointent à l’horizon.
Les gens craignent que les pompiers volontaires de la Vallée-de-la-Gatineau usent de ce privilège à mauvais escient, par exemple. Ghyslain Robert rappelle que les pompiers volontaires depuis les années 2000 ont tellement été professionnalisés par des formations obligatoires que ce n’est plus comme c’était. Ce sont maintenant des professionnels sérieux. Cela n’empêchera pas, mentionne-t-il avec regret, qu’il puisse y avoir des abus, mais le directeur d’incendie est confiant.
Le feu vert clignotant est un dispositif qui doit être autorisé par la Municipalité ou la Ville où le service d’incendie est situé. Il doit être utilisé lors des urgences seulement et les appels aux services de sécurité incendie pour les premiers répondants, par exemple. Les coûts du gyrophare sont la responsabilité de chaque pompier. Le projet avait déjà été discuté au Québec, explique Ghyslain Robert, mais il n’avait pas été implanté.
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