Des élus solidaires du député William Amos
Après deux incidents l’ayant mis dans l’embarras devant sa caméra lors de rencontres virtuelles, le député de Pontiac, William Amos, a décidé de prendre soin de lui. Certains élus du milieu, sans égard à leurs croyances politiques, ont accepté de donner leur opinion sur la situation. Mais qu’en est-il du suivi de ces deux bévues au parlement?
La mairesse de Grand-Remous, Jocelyne Lyrette, a accepté de parler de cette situation en précisant qu’elle se prononce en dehors de quelconque adhésion à un parti politique. « J’ai travaillé avec les élus en place et si une telle situation avait par exemple affecté M. Bussière (député de Gatineau), j’aurais discuté en toute transparence avec lui, comme je l’ai fait pour M. Amos », explique la mairesse. Pour elle, l’humain derrière le personnage public compte beaucoup.
Elle ne se prononce pas toutefois sur les chances de réélection du député, car elle considère que ce n’est pas de son ressort. Cependant, elle croit qu’après le premier incident, William Amos aurait dû prendre du temps pour absorber le choc de voir illégalement circuler sa photo dans les médias sociaux. Mme Lyrette affirme entretenir une bonne relation avec M. Amos, puisqu’ils collaborent à plusieurs dossiers. En ce qui concerne le deuxième événement, la mairesse ne se prononce pas, mais rappelle que le député s’est dressé un « plan de bien-être » entouré de professionnels de la santé, tel qu’il l’a lui-même affirmé en entrevue. Elle confirme qu’occuper un rôle politique n’est pas toujours facile.
Pour sa part, le maire d’Aumond, Alphée Moreau, considère que les gens ont droit à l’erreur. Il prétend avoir vu bien pire que les incidents de M. Amos, lorsqu’il fréquentait le Sénat. Il a toutefois approuvé la décision du député, à la suite du second incident, soit de se retirer et de prendre les moyens pour régler le problème.
M. Moreau dresse un parallèle entre sa réalité de maire d’une municipalité de 800 habitants à celle de M. Amos, qui lui doit représenter des milliers de citoyens. S’il reçoit lui-même des appels peu élogieux, il imagine bien ce que doit recueillir un député fédéral. Pour sa part, il continuera à travailler sur des dossiers avec William Amos et son équipe, car il a toujours reçu beaucoup d’appui de leur part et considère que le travail doit être effectué pour le bien de sa municipalité et de ses résidents.
L’Association libérale fédérale de Pontiac salue également les démarches du député pour son retour au travail à temps plein. Elle souligne que, depuis sa première élection en 2015, William Amos a été « un excellent député en travaillant fort sur de nombreux dossiers importants pour sa circonscription ».
Sanctions et suivi d’enquête
William Amos s’est concentré sur son bien-être dans les dernières semaines. Il explique qu’il n’a pas fait de suivi au sujet de l’enquête qui avait cours après la publication illégale de sa photo (première bévue) sur les réseaux sociaux.
L’info a donc questionné le Cabinet du premier ministre qui a transféré la demande à celui du whip en chef du gouvernement.
Charles-Éric Lépine, chef de cabinet, nous informe que la question des sanctions et du suivi d’enquête a été renvoyée au comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. Au moment d’écrire ces lignes, aucun retour n’avait été effectué.
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