Aire faunique communautaire du réservoir Baskatong
Coup de jeunesse pour le Centre d’interprétation du doré jaune
25 000$ ont été reçus par l’Aire faunique communautaire (AFC) du réservoir Baskatong. Le montant servira à l’installation, en 2022, de cinq bornes tactiles qui s’ajouteront aux nouveautés du Centre d’interprétation du doré jaune déjà en place cet été.
La somme reçue provient de l’Entente de partenariat régional en tourisme du gouvernement du Québec. Les bornes tactiles qui pourront être achetées avec ce montant permettront la venue de la technologie au centre d’interprétation, souligne Chloé Tellier, directrice générale de l’AFC. « Il n’y avait pas de modernisation faite depuis 15 ans », ajoute-t-elle.
Après une fermeture obligée en 2020 pendant la pandémie, le Centre d’interprétation du doré jaune a ouvert ses portes le 1er juillet dernier. Il sera ouvert et offrira des visites aux gens de la région et aux visiteurs jusqu’au 4 septembre 2021. L’entrée est gratuite, mais l’AFC invite le public à faire des dons volontaires qui sont ensuite remis aux Chevaliers de Colomb de Grand-Remous pour les paniers de Noël, mentionne Mme Tellier.
Un aquarium de 17 pieds de long
Nul besoin d’attendre l’arrivée des bornes tactiles pour découvrir des nouveautés au Centre d’interprétation. Déjà, beaucoup de changements ont été accomplis grâce à des commanditaires financiers d’importance. Entre autres, un aquarium imposant de 17 pieds de long et d’une valeur de 100 000$ a été ajouté dans l’édifice. L’attraction a été fabriquée par la même entreprise qui fabrique les équipements de l’Aquarium de Québec.
On pourra y observer des espèces comme le crapet-soleil ou la perchaude, par exemple. Chloé Tellier explique qu’ils ne pourront pas y introduire de dorés étant donné que ce poisson se nourrit de nourriture fraîche et qu’en introduisant des espèces plus âgées et non habituées à la nourriture sèche, leur survie ne sera pas possible. Le doré qui naît en pisciculture, pour sa part, s’adapte à la nourriture sèche et passe à la nourriture fraîche facilement lorsqu’il est ensemencé dans un lac, explique Mme Tellier pour donner une comparaison.
Un autre ajout pour informer les visiteurs du centre consiste en une carte géante pour expliquer les bassins versants.
« Les gens pensent que les mouvements du barrage Mercier font mourir beaucoup de poissons. Avec cette carte, on leur explique que si on en perd, on en gagne aussi. » – Chloé Tellier
La mise à jour de plusieurs contenus a aussi été réalisée, car certains sujets propres au Baskatong ne s’y retrouvaient pas. Mme Tellier parle, entre autres, de l’étiquetage des poissons, du carnet du pêcheur, de la pêche expérimentale réalisée sur le réservoir aux cinq ans qui sont toutes des actions concrètes réalisées dans la région.
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